Javale McGee pense que Lonzo Ball est extrêmement sous-coté : c’est aux planches qu’il faut expliquer ça maintenant

Le 10 juin 2019 à 09:12 par Arthur Baudin

Lonzo Ball
Source image : YouTube

Cette saison fut cauchemardesque pour la Lakers nation puisqu’au delà des soucis sportifs, l’aspect éthique du club a véritablement été bafoué. En cause, toute une série d’événements très sombres incluant des éléments administratifs du club. Mais chaque vécu résulte d’une expérience et les jeunes Angelinos présents dans le roster cette saison, connaîtront désormais le mauvais côté de la NBA. Parmi eux Lonzo Ball, un adolescent perdu et victime de cette situation.

Depuis deux ans, Lonzo Ball paie très clairement le bagout de son père. Le personnage détestable qu’est LaVar Ball n’aide pas son fils en réalisant des sorties médiatiques complètement folles, comme dire – par exemple – que son Zo sera le meilleur meneur de tous les temps. C’est une pression inutile sur les épaules d’un gamin qui semble déjà pas mal galérer à se faire sa place au sein de la Grande Ligue. Cette saison, il s’est blessé à la cheville et n’a donc pu joué que 47 matchs pour 9,9 points, 5,3 rebonds et 5,4 passes de moyenne. Pas tout mal sur le papier, mais il reste un second choix de draft qui tourne à 32% du parking et qui est en baisse statistique par rapport à son année rookie. Bon, envoyer brique sur brique en voulant reconstruire tout Los Angeles est une chose, mais les critiques ne viennent majoritairement pas à cause de ça. C’est devenu une mode de rigoler des Ball, et trop parler était le risque à prendre pour LaVar en cas de débuts compliqués en NBA. Le problème, c’est que ses dires déteignent sur la réputation de son fils, et quand les Lakers perdent, les critiques à son égard sont fondées comme s’il avait 35 ans et était le vétéran de son équipe. En tout cas, ses coéquipiers continuent d’afficher leur soutien pour la tête d’adolescent boutonneux, à l’image de Javale McGee aux micros de Skip Bayless et Shannon Sharpe pour Undisputed :

Nous l’avons perdu une bonne partie de la saison. Lonzo est l’un des meneurs défensifs les plus sous-estimés, il est extrêmement sous-coté. Quand il jouait, il mettait la pression sur n’importe qui et quelle vision du jeu… Jouer aux côtés de Lonzo, LeBron et Rondo en sortie de banc était magnifique, mais les blessures sont venues gâcher tout ça.

Difficile de ne pas donner raison à Hodor au niveau des blessures. C’est un manque de Bol bol considérable qui a touché les Purple and Yellow, à moins que ce ne soit carrément la pression au sein du club qui se soit fait ressentir sur les joueurs et préparateurs physiques. The Big Secret dit en tout cas vrai sur les qualités de vision de jeu et de défense de Lonzo puisqu’il n’était pas rare de voir le meneur lâcher une jolie passe across the field, ou parfaitement ceinturer son match-up du haut de ses 198 centimètres. Le môme n’est que dans son année de sophomore et on connaît ses qualités, mais surtout ses défauts, or il ne faudrait pas que ses blessures ou son tir de maçon ne plombent sa carrière. Une chose est sûre, il va être compliqué de stopper les moqueries tant que son daron sera en roue libre, et que les Lakers ne gagneront pas.

I miss Lonzo Ball. pic.twitter.com/lICBgAcEod

— Legendary Lakers (@goldlakerss) June 3, 2019

Au bout de seulement deux ans en NBA, Lonzo a déjà un nombre de haters incalculable. Entre pétitions signées par les planches pour exclure le joueur de la Grande Ligue, et l’intérêt porté par la meilleure agence de maçonnerie de LA, on oublie trop souvent le talent du Zo. Allez, on annonce un retournement de veste intersidéral quand le bougre tournera en triple-double de moyenne en 2024. Vous l’aurez lu ici en premier.