Dirk Nowitzki a donné des nouvelles : des pizzas, de la glace, la famille, surtout pas de sport… on en connait à qui ça parle
Le 09 juin 2019 à 08:17 par Giovanni Marriette
On l’avait laissé début avril sur deux superbes performances face aux Suns et aux Spurs, concluant à la perfection une carrière longue de 21 saisons et de quelques morceaux d’histoire écrits ça et là. Dirk avait ainsi fait le tour de la question et ses vieux genoux ne pouvaient de toute manière plus vraiment le porter, alors la légendes Mavericks s’en est allé sur une ultime danse avec son meilleur ennemi Gregg Popovich. Aujourd’hui ? Point d’étonnement finalement lorsque l’on apprend que le Wunderkind croque sa vie à pleine dent, même si, apparemment, les pommes en question ne sont pas vraiment des Granny Smith mais plutôt… des pizza cinq fromages.
21 saisons de sacrifices, tant au niveau de la vie personnelle que de l’hygiène alimentaire. Certains s’en battent un peu les steaks d’ailleurs et préfèrent continuer à vivre leur vida loca tout en étant joueurs professionnels, mais à quelques étés près Dirk s’est pour sa part toujours astreint à une certaine forme de sérieux, et le moins que l’on puisse dire c’est que ces sacrifices ont payé. On ne dit pas que la vie de superstar NBA est un fardeau à porter, attention, mais simplement que pour passer du statut de star à celui de giga-super star… un minimum de sérieux vous sera demandé. Rien à redire là-dessus donc, de 1998 à 2019, et aujourd’hui ce farfelu de Dirk Nowitzki peut – enfin – se faire un minimum de plaisirs et vivre une vie “normale”, faite de bouffe, de soirées, de famille et de potos. Et si c’est peut-être un détail pour vous, et bien pour lui ça veut dire beaucoup.
Présent à Arlington, Texas, pour participer assister au traditionnel et annuel match de charité de l’une des fondations qu’il porte, le grand Allemand est apparu tout souriant, presque fringant, et surtout délesté du poids énorme de devoir représenter une franchise de basket. Dirk et le game c’est définitivement fini, et il a d’ailleurs profité de ce petit bain de foule tout joyeux pour nous donner des nouvelles de la vie qu’il mène désormais, loin des lattes de la Grande Ligue. C’est au micro de Dwain Price, journaliste pour le site des Mavs, et c’est évidemment succulent. Morceaux de pizza choisis :
Ça a été fantastique (de passer de sportif à retraité, ndlr). Ça représente ce dont j’avais toujours rêvé : boire et manger tout ce que je veux sans vraiment avoir à me soucier de mon état de forme. Je pense que je finirai par trouver une forme de routine, je me remettrai un jour à bosser et à kiffer ce que je fais mais aujourd’hui… je n’ai absolument aucune motivation pour me remettre au boulot. J’étais prêt pour tout ça car cette saison a été vraiment dure pour moi.
Je n’ai pas fait de sport depuis deux mois. J’ai joué un peu au tennis mais je n’ai pas vraiment vu l’intérieur d’un gymnase donc c’est une vie très différente. Juste kiffer et profiter de ma famille.
Entre matchs de charité sur le diamant ou foulées princières sur le terrain de foot, Dirk Nowitzki profite donc à plein de sa nouvelle vie, un emploi du temps qu’il doit probablement magnifier de temps en temps avec deux trois notes de guitare et une binouze décapsulée à la molaire. Dirk en a d’ailleurs dit un peu plus sur les petits plaisirs qu’il pouvait désormais s’offrir, et l’on se rend compte que le type mène finalement aujourd’hui la même vie que nous, au détail près que nous, on n’a jamais été MVP ni champion NBA.
J’ai essayé de faire un peu de vélo mais mes hanches grinçaient un peu trop, je n’ai pas été terrible les deux dernières fois où j’ai joué au base-ball. Le seul sport pour lequel je suis un minimum doué c’est le tennis (le basket Dirk, le basket, ndlr). J’y joue tout le temps, c’est le seul truc pour lequel j’ai un minimum de talent parmi toutes mes activités associatives.
J’adore les pizzas. J’adore vraiment les pizzas, j’ai du en manger une tous les deux jours lors de mes dernières vacances. J’adore les bonbons, les glaces, les desserts.. J’ai déjà essaye un paquet de junk-food. Mon corps n’est pas vraiment habitué alors ça m’a joué quelques tours.
Une fois l’intégralité des pizzas du Texas essayées, Dirk est semble-t-il décidé à voyager un peu avec sa famille mais garde dans un coin de sa tête “l’après”, même si l’adage du “chaque chose en son temps” sera sans doute respecté :
Je veux partir un an ou deux, voyager et profiter de ma famille. Ensuite… je suis sûr qu’il y a un challenge pour moi ici ou là, que ce soit avec les Mavs ou ailleurs, mais aujourd’hui ce n’est pas quelque chose auquel je pense. Je veux profiter, je veux bouger, faire des trucs que je n’ai pas pu faire ces vingt dernières années. Ça durera le temps que ça durera et ensuite il me faudra probablement un nouveau challenge à relever mais aujourd’hui… ce n’est pas d’actualité.
On a compris Dirk, vida loca, toussa toussa. Alcool, jus de fruit très sucrés, barbeuks, feux de camp, tacos, on pourrait bien retrouver dans deux ans notre Old Good Dirk dans un état de Russell Crowe puissance dix. Mais ère à effe comme disent les fans d’Aya, parce que Dirk on l’aime quand il court, quand il marche, quand il boit de l’eau, quand il boit de la bière, barbu ou imberbe, avec ou sans gros bide. Profite Dirk, putain mais profite.