C.J. McCollum a été monstrueux, du début à la fin : 37 points et clutch dans un Game 7, une perf de titan !
Le 13 mai 2019 à 01:09 par Nicolas Meichel
On dit souvent que les légendes s’écrivent en Playoffs, et notamment dans les Games 7, ces rencontres sans lendemain qui déterminent une série. Et bah ce dimanche soir, il y en a un qui a été fabuleux dans le match couperet entre Denver et Portland, remporté par les Blazers 100-96. Damian Lillard ? Non. Nikola Jokic ? Non plus. Mais qui alors ? MONSIEUR C.J. McCollum.
Wow, alors ça, c’est ce qu’on appelle poser ses couilles sur la table. C’est ce qu’on appelle porter son équipe sur ses épaules. C’est ce qu’on appelle jouer son meilleur basket au moment le plus important de l’année, quand la pression est au max et qu’il faut assurer sous peine de voir la saison se terminer prématurément. Dans ce Game 7 entre Denver et Portland, C.J. McCollum a proposé un véritable chef-d’oeuvre. Non, les mots ne sont pas trop forts. Ce qu’il a réalisé dimanche soir sur le parquet du Pepsi Center, c’est le genre de performance dont on va se souvenir un bon bout de temps, en particulier du côté de Portland mais pas seulement. 37 points au compteur (record de franchise pour un Game 7), neuf rebonds, à 17/29 au tir et aucun turnover. Tout ça dans un Game 7 à l’extérieur ! Une ligne de stats exceptionnelle pour un match d’anthologie de sa part. Souvent, dans ces rencontres où l’enjeu est démultiplié, la pression prend le dessus. C’est haché, il y a du déchet, et c’est compliqué d’évoluer vraiment à son top niveau. Demandez donc à Damian Lillard, qui a terminé la rencontre avec seulement 13 points et un horrible 3/17 au tir. Demandez donc à Jamal Murray, qui a fini à 4/18 au shoot, ou encore à Paul Millsap et son 3/13. Mais pour McCollum, c’était tout l’inverse. Il était véritablement sur un nuage, vous savez quand on regarde un joueur et qu’on se dit, ‘rien ne peut lui arriver ce soir, il est tout simplement intouchable’.
Cette performance, elle est exceptionnelle à plus d’un titre. Evidemment, les stats parlent d’elles-mêmes, mais c’est surtout le script qui rend sa prestation encore plus grande. Comme indiqué au-dessus, Dame Dolla a particulièrement galéré dans ce Game 7. On l’attendait, il a déçu, même s’il a réussi à contribuer dans d’autres aspects du jeu et qu’il a planté deux tirs à trois points très importants dans le quatrième quart-temps de la rencontre. Les Blazers avaient donc désespérément besoin d’un gros C.J. McCollum, et il a répondu présent, plus que présent. De plus, en début de match, c’est toute l’équipe de Portland qui a fait preuve de maladresse, mis à part C.J., qui a permis aux siens de survivre quand ça allait mal avant de poser son empreinte sur le reste de la rencontre. On ne va pas vous faire l’inventaire de ses paniers et ses moves, ça prendrait une plombe tellement il a fait la totale à la défense des Nuggets, mais il a enchaîné les paniers tel le scoreur professionnel qu’il est. L’expression “getting buckets” était plus que jamais à la mode sur Twitter ce dimanche soir, pour le plus grand malheur des fans de Denver. Et puis il y a eu ce money time fabuleux de sa part. Popopo. Dans les trois dernières minutes, C.J. McCollum a broyé des vies dans le Colorado. Trois shoots à mi-distance, trois filoches à cinq mètres, trois paniers pour permettre à son équipe de garder l’avantage quand les Nuggets ont été menaçants, eux qui sont revenus à un point à deux reprises. Et enfin, comment ne pas mentionnel ce chasedown block énorme sur Jamal Murray à cinq minutes de la fin, en mode LeBron ? Une action magnifique qui symbolise bien la domination du bonhomme sur la rencontre, une rencontre qui restera dans les mémoires comme étant le C.J. McCollum game.
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— TrashTalk (@TrashTalk_fr) May 12, 2019
Déjà auteur d’une très belle campagne de Playoffs, C.J. McCollum a sorti le plus grand match de sa carrière quand on prend en compte le contexte. Une perf de folie qui a permis aux Blazers de se qualifier pour leur première finale de Conférence depuis 2000.