Les Rockets ont transpiré mais ils ont tenu : 112-108 pour le Barbu et sa bande, ça fait 2-2 avec un Game 5 de fou à venir
Le 07 mai 2019 à 07:37 par Nicolas Meichel
Après avoir réduit le score dans la série il y a quelques jours pour leur retour à Houston, les Rockets devaient absolument enchaîner face aux Warriors sous peine de se retrouver dans une situation très compliquée. Mission accomplie avec une courte victoire 112-108.
Les Rockets ont dû batailler jusqu’au bout. Avec 17 points d’avance dans le troisième quart-temps, Houston se dirigeait vers une victoire plutôt tranquille mais avec Golden State, aucune équipe n’est à l’abri d’un comeback et les Warriors n’ont jamais rien lâché. Kevin Durant et ses potes sont même passés tout près de l’égalisation puisque les Dubs avaient quand même deux balles pour revenir à hauteur des Fusées. Dans les dernières secondes, alors que le score indiquait 111-108 en faveur des Texans après un lancer franc raté de James Harden, KD a raté un trois points ouvert en sortie de temps-mort puis c’est Stephen Curry, enfin auteur d’une perf digne de ce nom, qui a manqué la cible suite à un rebond offensif de Draymond Green. Chris Paul a ensuite tué la rencontre sur la ligne, mais Houston a eu chaud, très chaud. Avec les iso répétées du Barbu, bien défendu par Durant en fin de match, et la maladresse offensive des Rockets dans le money-time, notamment du parking, les hommes de Mike D’Antoni ont laissé la porte ouverte aux Warriors alors qu’ils avaient plutôt bien maîtrisé leur sujet pendant l’ensemble de la partie. Au taquet en début du match, Houston a vraiment commencé à faire l’écart dans la deuxième moitié du second quart-temps grâce à plusieurs banderilles from downtown et la contribution du banc avec Austin Rivers et Iman Shumpert, précieux durant ce passage-là. Les Rockets ont continué à appuyer sur l’accélérateur au retour des vestiaires avec James Harden, Eric Gordon et PJ Tucker au top, mais Golden State a répondu avec un autre trio. Kevin Durant, Stephen Curry et Draymond Green ont été au four et au moulin et ont permis aux Warriors de rester dans le coup. Malheureusement pour le double champion en titre, ça n’a pas suffi.
Largement dominés au rebond dans le Game 3, les Dubs ont une nouvelle fois subi la loi des Rockets dans ce secteur-là. Houston a terminé la rencontre avec un avantage de +7 et 13 rebonds offensifs. Et qui a encore foutu un bordel sans nom sous les panneaux ? Monsieur PJ Tucker bien évidemment. Non seulement il a terminé avec 17 points au compteur en plantant trois tirs derrière l’arc, mais il a aussi capté 10 rebonds dont cinq offensifs, le tout en réalisant des bons passages défensifs sur KD. Son énergie, son intensité, sa capacité à être au bon endroit au bon moment ont fait la différence et si Houston a réussi à égaliser dans la série, c’est en partie grâce à lui. Alors certes, on peut mettre en avant le fait que les Fusées ont planté deux fois plus de shoots du parking que les Dubs, qui ont accumulé les briques dans cette rencontre (8/33 pour Golden State contre 17/50 pour Houston, ce qui n’est pas non plus extraordinaire), mais la contribution de Tucker a vraiment été cruciale dans l’ombre de l’inarrêtable James Harden. Le Barbu a continué son festival avec une nouvelle performance de MVP. S’il n’a pas forcément été inspiré en fin de match, l’arrière des Fusées a proposé une véritable mixtape aux Warriors pendant le reste de la partie. Mis à part Kevin Durant dans les derniers instants de la rencontre, personne n’a réussi côté californien à contenir Harden, qui a fait la totale au double champion en titre. Du step-back, du trois points avec la faute, du floater… bref, il en a fait voir de toutes les couleurs à Golden State pour finir avec 38 pions, 10 rebonds et quatre caviars. Du lourd !
Ça fait donc deux partout dans la série, et on a déjà hâte d’être mercredi pour un Game 5 qui s’annonce chaud bouillant à l’Oracle Arena. Le momentum est du côté de Houston, mais les Warriors voudront montrer qu’ils restent les patrons, eux qui ont vendangé pas mal d’opportunités dans cette quatrième manche (coucou Klay). Alala les Playoffs, quel kiff !