Les Bucks enfoncent un peu plus LeBron James et les Lakers : 131-120 grâce un finish de rêve, ça sent le sapin à L.A.

Chaque match est déjà une finale pour les Lakers, et quand c’est la meilleure équipe de la Ligue qui se dresse devant LeBron et ses guys, autant vous dire que l’odeur n’est pas des plus fraîches. Pour une fois les Angelinos auront pourtant offert un match très solide, mais à l’arrivée le résultat est le même et c’est une nouvelle défaite pour le King, qui voit ses espoirs de Playoffs fondre jour après jour en ce début de mois de mars…

Il y avait pourtant de quoi passer le nez à la fenêtre, et ce match donnera sans doute un paquet de regrets à Luke Walton et son staff. Durant 48 minutes les Lakers auront tenu, durant 48 minutes ils se seront battus sans jamais baisser les bras… enfin presque. 46 minutes pour être exact car si les Angelinos étaient encore devant à deux minutes de la fin, c’est finalement un terrible 13-0 que la meilleure équipe de la Ligue infligera à sa pauvre victime, comme l’estocade finale dans le corps déjà meurtri de la brave bête californienne. Rajon Rondo avait commencé son match en canardant comme un Gérard sous acide (1/7 du parking au premier quart, 4/12 au final), Brandon Ingram avait pris le relai en rentrant ses neuf premiers tirs pour finir avec un nouveau gros match (31 points à 13/21 et 8 rebonds), alors que LeBron James régulait tout ça en attendant le bon moment pour prendre les choses en main. En face c’est Eric Bledsoe qui donnait le ton et qui allait fêter son nouveau contrat avec l’un de ses plus gros matchs de la saison, alors que Giannis Antetokounmpo s’occupait davantage de la cueillette que du scoring, laissé avec plaisir à ses collègues Rico, Khrissou ou Brooky.

Un match franchement emballant, offensif, et une deuxième mi-temps lors de laquelle les invités surprise Malcolm Brogdon, Bledsoe encore lui et Brandon Ingram se substitueront à la lutte annoncée entre LeBron James et Giannis Antetokounmpo, jusqu’à ce que les deux franchise players prennent enfin les choses en main en fin de match. Le Freak de très près, LeBron d’un peu partout, et c’est à un savoureux chassé-croisé auquel on avait droit durant toute la deuxième mi-temps. A ce moment-là les Lakers le savent plus que jamais, le braquo est possible et il a même tout intérêt à avoir lieu histoire de garder intactes les chances de Playoffs à Los Angeles. La fin du match se rapproche, les cuisses et les dents commencent à claquer chez les plus jeunes, et l’on assistera finalement à un dénouement on-ne-peut plus logique entre une équipe sûre de ses forces et une autre au bord de l’implosion et de plus en plus candidate à une location Airbnb pour la mi-avril. 13-0 donc pour finir, un LeBron qui quitte le parquet sans saluer personne et plus proche que jamais de dire adieu à la postseason pour la première fois depuis… 2005, autant vous dire que ça pue très fort côté Lakers, alors que pour les Bucks tout va comme sur des roulettes puisque cette victoire fait de la franchise du Wisconsin la première équipe qualifiée pour les Playoffs, en aucun cas une surprise mais toujours un petit plaisir honorifique à prendre pour la franchise la plus solide de toute la Ligue.

Avec désormais plus de trois victoires de retard sur les Spurs huitièmes, LeBron James et ses teammates sont aujourd’hui au bord d’un précipice vers lequel chaque défaite de plus les rapprochera inexorablement. Un pas en arrière et deux pas en avant pour ces Lakers, mais c’est plutôt déconseillé quand on marche à moins de trois mètres du Grand Canyon. messieurs dames préparez-vous, on est peut-être en train de vivre une sacrée rareté dans le paysage NBA, car LeBron éliminé de la course aux Playoffs… on y va tout droit. A Milwaukee par contre tout roule, possible même que l’on en n’ai rien à secouer des problèmes des autres. Chacun son lièvre hein.