James Harden réalise un nouveau récital à Utah : 43-12-5-6-4, voici les résultats du jour au Loto
Le 03 févr. 2019 à 08:59 par Nicolas Meichel
Habituellement, jouer en back-to-back du côté de Utah, c’est assez hardcore. Mais pas pour les Rockets visiblement. La franchise de Houston a en effet explosé le Jazz 125-98 sur son parquet grâce encore une fois à un James Harden monumental.
Et une performance calibre MVP de plus pour le barbu ! La nuit dernière, chez les Mormons, James Harden a proposé un nouveau récital. On commence à avoir l’habitude maintenant au vu de ses incroyables performances cette année, mais ce n’est pas une raison pour arrêter d’en parler. On peut ne pas aimer le jeu de l’arrière texan, on peut être frustré par la manière dont il provoque les fautes, mais on ne peut pas nier son talent, son intelligence et le fait qu’il réalise une campagne tout simplement historique. Sur le parquet du Jazz, et en l’absence de son copain du backcourt Chris Paul, James Harden a fait la totale à son adversaire et a ainsi permis à son équipe de Houston de retrouver le goût de la victoire après deux défaites consécutives contre New Orleans et Denver. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 43 points, 12 rebonds, cinq passes décisives, six interceptions et quatre contres, le tout à un joli 12/22 au tir (dont 4/12 du parking) et un parfait 15/15 aux lancers francs. Autrement dit, il était sur tous les fronts, en attaque ET en défense. Un carton au scoring, un gros double-double, et tout proche du five-by-five, c’est quoi comme genre de perf ça encore ? A chaque match, on a l’impression que le barbu est capable de repousser ses limites et trouver de nouveaux moyens pour guider les siens vers la victoire.
A travers ce nouveau festival, James Harden a prolongé sa série incroyable de matchs à plus de 30 points. Le barbu en est désormais à 26 rencontres consécutives, un record dans l’histoire de la NBA si l’on excepte l’extraterrestre Wilt Chamberlain, auteur d’une série à 65 matchs et d’une autre à 31. A part Wilt The Stilt, personne n’a réussi ce qu’il est en train d’accomplir. Même pas Michael Jordan ou Kobe Bryant, deux des plus grands scoreurs de tous les temps. Cela vous montre un peu à quel point Harden est sur une autre planète en ce moment et cette rencontre à Utah n’est qu’une preuve de plus. Mais cette victoire face au Jazz, ce n’était pas juste un show Harden. Si les Rockets ont explosé leur adversaire, c’est aussi grâce à une performance défensive remarquable. Les Rockets ont limité les hommes de Quin Snyder à 36 % au tir (dont seulement 26,8 % du parking) et ont provoqué pas moins de 20 turnovers, eux qui ont terminé avec 15 interceptions au total. Et puis il ne faut pas oublier l’apport du banc, avec Gerald Green et Austin Rivers qui ont apporté un vrai soutien offensif au barbu. Le premier a planté 25 points en 25 minutes, le tout en posant sa tente derrière la ligne à trois points (7/12 au tir dont… 7/12 à trois points), tandis que le second a terminé avec 16 unités au compteur, ce qu’il n’avait pas réussi depuis sa performance à 25 points contre Orlando le 13 janvier dernier. Enfin, Kenneth Faried a encore une fois confirmé sa renaissance avec un nouveau double-double en seulement 20 minutes (16 points, 12 rebonds, mais expulsé pour six fautes).
Grâce à cette grosse victoire, les Rockets ont creusé un peu l’écart sur leur adversaire du soir, qui était sur une bonne dynamique. En cas de nouvelle défaite face à Utah, Houston aurait perdu sa sixième place au profit du Jazz, toujours septième de l’Ouest. Mais ça, c’était hors de question pour James Harden.