James Harden touche le ciel au Madison Square Garden : 61 points, le barbu est inarrêtable !

Le 24 janv. 2019 à 05:01 par Bastien Fontanieu

James Harden
Source image : NBA League Pass

Le Madison Square Garden est une salle qui provoque les plus grandes performances des meilleurs joueurs. James Harden voulait sa propre statue à New York, il l’a exposée ce mercredi en claquant 61 points sur les Knicks.

S’il avait mis un panier de plus, le barbu aurait enlevé un certain Carmelo Anthony des tablettes, en tant que joueur ayant planté le plus grand nombre de points sur un seul match dans la mythique arène new-yorkaise. Une douce ironie, quand on sait que l’ailier a probablement dû regarder cette rencontre dans son canapé. Mais le sujet n’est pas là. Cette nuit, les Rockets étaient en déplacement dans la ville qui ne dort jamais, et la vilaine défaite à Philadelphie devait être effacée. En ne pouvant compter que sur une équipe B autour d’un monstre indéfendable, la franchise de Houston savait quelle allait être son plan de jeu, pour la 1857ème fois cette saison : donner la balle au numéro 13, et le laisser gérer sa propre magie. Une magie qui était bien noire, ce mercredi, notamment en première mi-temps. D’abord assez bien contenu par les Knicks, Harden va préchauffer et planter 35 points en première mi-temps, dans un registre habituel. Trois-points, pénétrations, lancers, trois-points, pénétrations, lancers. L’adresse à distance n’étant pas au rendez-vous, et les caviars n’étant pas non plus au centre des préoccupations du MVP en titre, James décida de se contrer sur du scoring efficace dans la peinture et sur la ligne de charité, comme on dit là-bas. Avec un demi-70 à la pause, on se demandait jusqu’où allait monter le total de point du All-Star.

Et bien la réponse, on l’obtiendra en même temps que les Rockets repasseront devant au score. Car c’est bien cela qui importait le plus à Mike D’Antoni, de retour dans une salle où il fût acclamé pendant un certain temps. L’emporter, telle était la priorité. Et il savait que son franchise player allait être au centre de cette mission, Harden commençant à distribuer un peu plus de caviars pour pénaliser les mauvaises rotations des Knicks. Pourtant portés par un Allonzo Trier en feu, les guerriers de Gotham vont doucement mais sûrement laisser Houston prendre l’avantage au score, en se dirigeant vers une sûre défaite. Shaqtin oblige des Rockets, on est mercredi, New York va reprendre la main à quelques secondes de la fin du match, mais des ultimes lancers de Harden, un très gros trois-points d’Eric Gordon puis l’interception fatale suivie par un dunk du barbu ponctuera la victoire des visiteurs au MSG. Ball game, James Harden exulte : 61 points pour lui, dans la salle la plus connue de toute la NBA. La manière ? Dégueulasse pour nombreux, et devoir se craquer autant pour battre les Knicks peut faire flipper. Mais tant pis. Là n’est pas le plus important. Il est dans ce virage tout simplement all-time que le gaucher le plus redouté de la planète basket est en train de nous offrir, et qu’il prolonge soir après soir. Des quarantaines, des cinquantaines et maintenant des soixantaines, réalise-t-on ce qu’on est en train de voir sous nos yeux, offensivement parlant ? Sans qualités athlétiques hors-normes mais avec une technique et une lecture de jeu incroyable, Harden envoie des performances uniques et sans baisser de rythme.

Jusqu’où va-t-il aller ? Et qui pourra vraiment l’arrêter ? James Harden est en train de tabasser la table des leaders dans la course au titre de MVP, et vu le rythme dans lequel il est, difficile de croire que cela va s’arrêter après-demain. Merci cher barbu, on en redemande dès que t’es dispo.


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