Utah se venge du braquage du début de saison : huge win face aux Warriors, GS s’en fout sûrement mais le Jazz respire

Le 20 déc. 2018 à 10:37 par Giovanni Marriette

Rudy Gobert
Source image : NBA League Pass

On s’en souvient très bien, de ce match de tout début de saison, lors duquel Joe Ingles avait fait l’amour sans préliminaires aux Warriors mais lors duquel également Jonas Jerebko s’était occupé de l’orgasme final. Allez, on oublie tout, le Jazz a une nouvelle fois sorti le grand jeu face à des double-champions en titre au complet, et il le fallait, compte tenu de la galère que représente pour l’instant cette saison pour les hommes de Quin Snyder.

Rencontrer les Warriors semble décupler l’envie de Rudy Gobert et ses potes. A chaque match-up sa nouvelle histoire à conter, et cette fois-ci la fin aura été heureuse, enfin, pour le Jazz. Une Vivint Smart Home Arena chauffée à blanc pour recevoir l’épouvantail de la Ligue, un grand besoin de victoire pour enfin exister au sein d’une Conférence Ouest de badass, il n’en fallait pas plus pour se la donner plus que de raison, et le début de match confirmera ce que l’on sait déjà. Énorme défense du Jazz, un Rudy Gobert en digne propriétaire du DPOY, et des Warriors qui comprenaient alors que la soirée serait comme souvent compliquée face à une franchise qui n’aime rien de moins que challenger la bête. Passé le premier quart en guise d’apéro, le défi pour le Jazz sera de subir sans trop de dommages l’habituel coup de chaud des Dubs. Et pour une fois, il n’interviendra pas au troisième mais au deuxième quart-temps, avec un Stephen Curry transformé en torche humaine pendant quelques minutes. La quasi-vingtaine de points en huit minutes, quatre douceurs envoyées du parking, mais Youtah tient le choc et s’accroche à la mi-temps. 55-55, on peut pas faire plus serré.

Mais on le sait tous, les retours de vestiaire sont souvent synonymes d’enterrement en règle pour les adversaires du Snake, de Baby Face et de toute cette bande de furieux. Oui mais non, le Jazz ne le sait que trop et cette fois-ci il n’y aura pas de mauvaise surprise. Donovan Mitchell se transforme en Kobe bourré ? Pas grave puisque Joe Ingles, encore lui, Jae Crowder et Kyle Korver vont se charger de rappeler aux Splash Brothers qu’ils n’ont pas le monopole de la prochaine ligne à 4-points. 13/25 en cumulé pour les trois artificiers, la bête est prise à son propre jeu et le Jazz tient bon malgré les 30 points de Kevin Durant et les 32 de Stephen Curry. La diff ? Elle se fera donc du parking, mais aussi grâce au banc de Coach Quinny, qui remportera une bataille qui n’en aura été une que par son nom. 17 points à 7/26 pour le bench des Dubs, 39 points à 14/27 pour celui du Jazz.

Le score final ? 108-103, grâce à 48 minutes sérieuses, solides, en attaque comme en défense. Parce que limiter les Warriors 2018 à 103 points c’est comme empêcher une Ferrari de passer la seconde, alors bravo messieurs, comme quoi quand vous voulez vous en êtes capable. Pas sûr que la défaite n’ait empêché de dormir Steph and co, mais alors la victoire, elle, a bien du faire respirer une franchise en manque de victoire. Ça fait du bien hein.

stats Warriors stats Jazz


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