James Harden de nouveau incandescent face au Jazz : 47 points et le tir de la gagne, on dirait bien que le Barbu est fâché
Le 18 déc. 2018 à 08:17 par Giovanni Marriette
S’il y a bien un joueur en NBA qui chauffe salement depuis une dizaine de jours, c’est bien lui. James Harden, aka The Beard, aka le MVP en titre, qui nous avait offert un début de saison quasiment aussi cradingue que celui de sa franchise. A l’approche des fêtes tout semble néanmoins rentrer dans l’ordre, Ramesse est redevenu injouable et les Rockets se remettent à gagner des matchs. C’est une Peugeot 205 en fait le mec, il a juste un gros starter à actionner.
35 points et 8 passes… 29 points et la win… 50/10/11 et la win… 32/12/10 et la win. Ceci n’est pas le récapitulatif des stats de ton frère Marvin sur 2K, mais bien les stats de James Harden sur les quatre matchs précédant celui de cette nuit. Quatre matchs, quatre mixtapes, et comme récompense un trophée de Joueur de la semaine à l’Ouest. Comme la vie est bien faite ? Le barbu retrouvait le Jazz cette nuit, pour le Game 3 de régulière d’une série qui avait vu les joueurs de Quin Snyder prendre les deux premiers matchs. La série de Playoffs en mai dernier encore dans les mémoires ? Une match-up qui commence à devenir sympa ? Et surtout un dernier match sur fond de polémique ? Lors duquel Rudy Gobert sera notamment expulsé au bout de trois minutes ? Parfait décor pour un nouveau festival à base de poils au menton.
On ne vous spoilera pas plus longtemps l’issue de cette troisième rencontre entre James Harden et l’une de ses victimes préférées, ce fut un véritable carnage. Dès l’entre-deux, non disputé par ce coquin de Rudy, Ramesse fera de la défense du Jazz un véritable paillasson, alternant les quarts d’heures passés sur la ligne des lancers et les step-backs de cochon un mètre derrière la ligne.
47 points à 14/31 au tir dont 4/12 du parking de Rudy Gobert et 15/16 aux lancers, 6 rebonds, 5 passes et 5 steals
14/31 au tir peut-être, un peu abusé comme souvent parfois, la dose de flop relou nécessaire et des lancers, toujours des lancers, mais surtout l’impression de voir un mec capable de gérer le match à sa convenance, en forçant quelques tirs ça ou là mais en s’occupant surtout de rentrer ceux qui comptent. Du genre celui qui fermera définitivement la boutique à treize secondes de la fin, treize comme son numéro et treize comme le nombre de fois où il a du aspirer l’âme de Ricky Rubio depuis quelques années. Les Rockets passent à ce moment-là de +2 à +5 et valident une quatrième win consécutive, le genre de chiffre un peu plus raccord avec le talent brut du roster de Mike D’Antoni. 15 victoires, 14 défaites, un bilan positif pour la première fois cette saison et l’impression d’une saison – peut-être – enfin lancée, plutôt cool lorsque l’on sait que Chris Braqueur Paul n’a pour sa part toujours pas commencé la sienne.
James Harden a donc enfin remis les pendules à l’heure avec le Jazz. Rudy Gobert aura bien tenté de le stopper en lui administrant une petite Batum dans le bidou, mais rien n’y a fait, le barbu est resté dans son match. Alerte conclusion hâtive, un peu, mais attention quand même messieurs dames à l’Ouest, le MVP est de retour et il est fâché.