Dirk Nowitzki a enfin démarré sa saison, enfin il a essayé : willkommen zurück Dirk, et pense à bichonner ton successeur

Le 14 déc. 2018 à 07:34 par Giovanni Marriette

Dirk Nowitzki
Source image : NBA League Pass

Les vrais savent que si on avait choisi de veiller pour assister à ce magnifique Suns – Mavs, ce n’était sûrement pas pour analyser les perfs de De’Anthony Melton ou Harrison Barnes. Bah non. L’évènement de la soirée, le vrai, c’était bien évidemment le retour de Sa Sainteté Dirk Nowitzki, approximativement 14 680 jours au compteur soit 40 ans depuis le mois de juin. Et si le retour aura été bref, alléluia car Dirk a bel et bien rechaussé les sneakers.

Une première mi-temps vraiment moche, mais on réussit néanmoins à tenir grâce à la mixtape de T.J. Warren, un peu, et grâce au sixième café de la nuit, beaucoup. Puis à 3 minutes et 27 secondes de la fin du premier quart, Rick Carlisle nous fait sa spéciale en faisant rentrer toute sa second unit ou presque. Jalen Brunson avait déjà pris place en remplaçant Dennis Smith Jr., et ce sont cette fois-ci Dorian Finney-Smith, Josh Powell, Devin Harris et… Dirk Nowitzki qui débarquent sur le parquet, histoire de faire un peu mieux qu’un starting five dépassé par on se demande encore quoi. La Talking Stick Nom Resort Relou Arena ne s’y trompe pas, une légende est dans la place et le vieux Dirk est donc accueilli par les hourras d’une foule venue essentiellement pour assister aux débuts cette saison du grand blond. La bonne nouvelle ? Dirk est toujours fringant, ou plutôt son poignet, et il ne faudra que 49 secondes au Wunderkind pour coller ses premiers buckets avec la planche, et on ne vous raconte même pas sur quel genre de tir tellement vous le savez déjà.

La mauvaise nouvelle ? Ce seront également ses derniers, puisque après six minutes de NBA old-school, la momie la plus swag de la Ligue retournera sur le banc pour ne plus en ressortir, histoire de ne pas se claquer après une si longue période d’inactivité. Tant pis tant mieux, nous on voulait juste voir Dirk et on l’a vu, next. Ah oui, on en reparlera probablement très vite, mais la présence de Nowitzki dans le cinq des Mavs a beau offrir un côté très historique voire nostalgique, on souhaite néanmoins bon courage à Rick Carlisle pour mettre en place des stratégies de défense à quatre contre cinq, tant le MVP 2007 semble avoir fait descendre ses skills défensifs de quatre à deux sur une échelle de 100. Allez, ça on le savait hein, et c’est pas non plus comme si les Mavs 2019 jouaient leur survie en NBA.

Le retour du plus grand joueur de l’histoire de Dallas, n’en déplaise à Antoine Rigaudeau, du plus grand joueur européen de l’histoire, désolé Jérome Moïso, les premiers pas sur le parquet du duo Doncic/Nowitzki (ça il faudra attendre) : voilà ce qu’on était venu chercher cette nuit dans l’Arizona. On est venus, on a vu, et ça nous a suffu. Ah oui, les Suns ont gagné pour la première fois depuis dix matchs, grâce à un énorme match de T.J. Warren. Qui s’en fout ? On se disait.


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