Preview Pelicans – Celtics : s’il y a un moment pour prendre Boston, c’est maintenant, pendant qu’ils dorment encore
Le 26 nov. 2018 à 19:44 par Victor Pourcher
Bon, on n’aimerait pas se répéter mais ça déconne sérieusement à Boston. Un bilan équilibré après vingt matchs pour un finaliste de conférence, ça craint un peu. Et le match de cette nuit, à 2h, contre les New Orleans Pelicans, au Smoothie King Center, ne s’annonce pas si simple malgré l’incertitude concernant Anthony Davis. Deux équipes aux styles opposés mais des bilans et des tendances similaires : qui va imposer son jeu et se décider à gagner enfin ?
10/10. Dans d’autres contextes, on aurait pu dire que la leçon a été impeccablement apprise ou que le message est parfaitement reçu. Sauf que l’on parle ici du bilan NBA d’une équipe comme les Boston Celtics, qui faisait office de favorite à l’Est cet été. Les messages alarmants du Coach Stevens et de Kyrie Irving ne semblent pas avoir été reçus et les leçons des défaites successives absolument pas tirées. On les imagine revenir en forme bientôt mais il s’agirait de grandir et de ne pas partir de trop loin. D’autant que la rencontre de ce soir face à des Pelicans accrocheurs est loin d’être une promenade de santé annoncée. Tiens, parlons-en de la santé. Au-delà de l’absence pour encore quelques semaines d’Elfrid Payton et du statut “probable” de Terry Rozier, de nombreux joueurs sont annoncés “questionable” pour ce match : Jaylen Brown et Gordon Hayward côté Celtics, et surtout la superstar Anthony Davis qui n’a pas participé au dernier match côté Pelicans. Ceci étant dit, vous savez ce qui est “questionable” également en ce moment ? Les résultats des Celtics : quatre défaites sur les cinq derniers matchs, contre des adversaires pourtant accessibles pour cette équipes comme les Mavericks ou encore les Knicks. Mais attention, ce n’est pas non plus la joie chez les Pels : une série noire de trois défaites consécutives face aux Sixers, aux Wizards et… aux Knicks, véritable machine de ce début de saison. Lol. Plus sérieusement, d’un côté comme de l’autre, une victoire ce soir ferait beaucoup de bien, au classement et pour la confiance.
L’élément qui frappe au moment de s’attarder sur les stats de ces équipes, c’est à quel point elles peuvent être opposées. Comme observé depuis le tout début de saison, les Pelicans font partie des teams qui jouent le plus vite, comptant à ce jour la troisième pace de la Ligue alors qu’à l’inverse, les Celtics ont décidé, à l’image de leurs résultats, de ne pas se presser et traînent dans les bas-fonds de ce classement. Pareil pour le rating offensif : top 4 pour New Orleans et une affreuse 27ème position pour Boston. Une petite dernière, tous ensemble ? Si on vous dit que les Boston Celtics sont la deuxième meilleure défense au rating, vous répondez ? Exactement, les Pels sont de solides 27èmes. Toute la question sera donc de savoir laquelle de ces deux équipes saura imposer son style et son rythme pour amener l’adversaire sur un terrain que l’on maîtrise. Généralement, on compte sur les leaders pour imprimer ce rythme alors, avec la possible absence d’Anthony Davis et d’Elfrid Payton à la mène, on pourrait s’orienter vers un duel intéressant entre les deux meneurs Jrue Holiday et Kyrie Irving. Le Vert envoie 20,2 points, 5,6 rebonds et 6,8 assists de moyenne sur les cinq derniers games tandis que, sur la même période, Jrue Holiday pose 21,6 points, 4,2 rebonds et 8,8 assists. En forme sur ses dernières sorties, notamment à la passe donc, Jrue semble capable d’alimenter ses copains de la raquette Nikola Mirotic et Julius Randle (si AD ne joue pas) et ainsi miser sur un collectif qui fonctionne mieux que celui des Celtics jusqu’à maintenant : 19 points et 10 rebonds pour l’espagnol, 18 points et 9 rebonds pour Julius Randle, ce dernier auteur de rentrées très remarquées cette saison, surtout par ceux qui se sont tapés ses bumps sous les cercles. Mais sommes-nous réellement à l’abri d’un réveil imminent de Boston ?
Cette nuit, à 2h, ce match d’opposés chacun en mal de victoires promet d’être extrêmement intéressant. Les Pelicans ont prouvé qu’ils pouvaient bien jouer sans Anthony Davis et, si son absence est confirmée, il faudra maintenant aussi savoir gagner sans lui (aucune victoire en 4 match sans AD). Mais chut, ne parlez pas trop forts, vous risqueriez de réveiller des Celtics qui dorment paisiblement depuis octobre…