Preview Jazz – Pacers : Indiana à poil sans Oladipo, les mormons doivent en profiter, calmez-vous les coquins
Le 26 nov. 2018 à 17:50 par Clément Mathieu
C’est une équipe des Pacers sans Victor Oladipo qui devrait se déplacer à Salt Lake City cette nuit. L’occasion pour le Jazz, sans Donovan Mitchell, de relever la tête en back-to-back après un début de saison bien pourri. Ces derniers restent sur cinq défaites lors des sept derniers matchs et n’ont toujours pas retrouvé leur défense. Duel de mutilés ce soir à 3h du mat.
Ça ne va pas fort pour le Jazz en ce moment et c’est le moins que l’on puisse dire. Premier problème, leur défense. Elle s’apparente de plus en plus à un formidable morceau de fromage suisse et avec elle c’est toute l’équipe qui patine. Deuxième meilleure franchise au defensive rating l’année dernière… onzième cette saison, et ça donne neuf victoires pour onze défaites. Le problème principal ? Le roster de Utah n’est pas composé d’attaquants scoreurs purs. Sans une défense élite, impossible de gagner des matchs avec des joueurs assez frustres offensivement comme Ricky Rubio, Jae Crowder ou Rudy Gobert. Leur seul scoreur pur est Donovan Mitchell. Le problème c’est que ce dernier ne jouera pas ce soir, car blessé, et que de toute façon il est train de passer à côté de son début de saison. Ou plutôt il stagne par rapport à sa saison rookie. Ses stats sont relativement les mêmes mais l’influence dans le jeu diminue et ses choix en attaque laissent parfois à désirer. Hier soir, la franchise de Salt Lake City a démontré qu’elle pouvait gagner sans le sophomore. A elle de rééditer ce soir contre une équipe décimée.
Les Pacers arrivent dans la ville des mormons sans Victor Oladipo qui ne jouera pas à priori. Ça va donc être très compliqué d’arracher la victoire pour les hommes de Nate McMillan mais l’exploit reste possible grâce à leur défense, très efficace cette saison. Un succès ce soir serait par exemple parfait pour la confiance d’un Tyreke Evans encore en manque d’automatisme avec sa nouvelle équipe. La blessure de Pipo lui a permis d’intégrer le cinq majeur mais il tarde pour l’instant à confirmer. Lui qui était l’un des favoris annoncés pour la course au 6ème homme de l’année est pour l’instant fâché avec son tir : 37% de réussite aux tirs et à peine 10 points par match. Là ou Indiana peut aller titiller les mormons, c’est grâce à Domantas Sabonis et le banc en général qui est le troisième meilleur de la ligue avec 40 points par match. Pour l’instant, le fils d’Arvydas est en train de nous réaliser une saison d’exception. 14 points et 10 rebonds et une énergie de dragster. Polyvalence offensive et défensive, le lituanien est le go to guy de l’équipe derrière Oladipo. Un enfer pour des joueurs comme Rudy Gobert, habitué à rester sous le panier, qui doivent sortir pour contester ses tirs. C’est qu’il a du range le bonhomme, il peut faire mal partout sur le terrain. Au poste, il a développé, en très peu de temps dans la ligue, des tonnes de move poste bas, inarrêtable pour la plupart des intérieurs. En même temps avec un papa comme ça….
Victoire impérative ce soir pour les hommes de Quin Snyder. Dans une Conférence Ouest blindée, ils ne peuvent déjà plus se permettre de laisser des matchs en route. Surtout contre une équipe des Pacers largement à leur portée. On attend de Rudy Gobert un match énorme face à un Myles Turner encore timide. Beau duel en perspective à l’intérieur, alors distribution de tomar attendue des deux côtés, ne nous décevez pas les gars.