Zion Williamson a encore écrabouillé du cercle : tout va bien pour le monstre de Duke
Le 15 nov. 2018 à 17:33 par Bastien Fontanieu
Encore une victoire pour Duke, encore une soirée durant laquelle Zion Williamson et ses potes ont fait le show. Le Boeing 747 humain a cimenté un peu plus sa place à la tête des charts sur l’ensemble de la planète basket.
Oui, on peut l’affirmer aujourd’hui et c’est assez fou rien que de l’écrire, l’homme qui génère le plus d’attraction dans le monde de la balle orange ne joue pas en NBA. Il ne joue pas non plus en Chine (sorry Jimmer), il ne joue pas non plus en Europe (sorry Fabien), mais en NCAA avec la team de Coach K. Sensation immanquable de la génération Touitteur, Zion Williamson avait déjà bien démarré son cursus en réussissant ses deux premiers tests sur la plus grande plateforme universitaire. 28 points sur Kentucky, 27 points contre Army, cette fois c’est Eastern Michigan qui a été invité au All-Star Game des gamins en se faisant piller par les potes de R.J. Barrett. Le guard a lui aussi bien contribué à la teuf, tout comme Cam Reddish qui continue à faire roucouler les scouts de la Grande Ligue, mais personne n’a pu aller chercher Zion. Ni dans la hype, ni dans les airs. Dans un schéma typique de Duke, c’est-à-dire grosse pression tout terrain dès le début de match afin d’indiquer à l’adversaire que la seule issue sera le vestiaire avec une défaite dans la gueule, l’armée bleue et blanche s’est imposée logiquement et a maintenu la pression médiatique sur son propre crew. Williamson ? Trois fois rien, juste 21 points à 10/12 au shoot, ce qui va finalement assez bien avec ses deux dernières sorties sportives (11/13 et 11/14 au tir). Alors forcément, quand t’es un daron de 130 kilos mais que t’as les ailes d’un F-5, tu peux déposer tout ce que tu veux dans l’arceau. Aucun universitaire humain ne peut aller chercher Zion une fois qu’il a planté les deux pieds au sol, et ce sont les arceaux de sa propre salle qui ont encore pris cher. Plus la saison avance, plus la hype monte sur le phénomène, elle qui est déjà à un niveau exceptionnel. On se penchera petit à petit sur les exploits du garçon et de sa bande quand le tournoi du printemps pointera le bout de son nez, mais pour le moment, une seule méthode : popcorn and play.