Anthony Davis pense qu’il doit “jouer quasi-parfaitement tous les soirs” pour gagner : c’est pas faux…
Le 06 nov. 2018 à 10:41 par Pierre Andrieux-Laclavetine
La saison avait commencé sur les chapeaux de roue du côté de New Orleans, les volatiles débutant leur saison par 4 victoires d’affilée en proposant un jeu offensif léché, tout le collectif étant impliqué pour scorer autour du monosourcil. Sauf qu’Anthony Davis s’est blessé face aux Nets. Depuis ? 6 défaites en autant de matchs. Unibrow, qui a joué le match face aux Warriors avant de rater celui face aux Blazers, est conscient qu’après le départ de DeMarcus Cousins, il est la seule superstar de son équipe.
Anthony Davis, à 25 ans, continue son ascension vers les sommets de la Ligue. Après avoir réussi une jolie petite saison extrêmement discrète l’an dernier, emmenant son équipe jusqu’au deuxième round des Playoffs tout en mangeant la moitié de l’humanité dans la raquette, le géant tourne pour le moment à 25,2 points, 13 rebonds, 5,2 passes, 2 interceptions et 3,2 contres par match. Quand un bonhomme violente la feuille de stats comme ça, il est clair que n’importe quel moment d’absence fait du mal à l’équipe. Le pivot est conscient du fait qu’il est essentiel aux résultats des Pels et s’est exprimé sur le sujet il y a quelques jours auprès de Yahoo Sports :
“Bien sûr, je sais que lorsqu’il s’agit gagner des matchs, une grande partie de la pression sera sur moi,” disait Anthony Davis assis devant son casier mercredi soir. “Si on perd, c’est de ma faute. Si on gagne, ils donnent le crédit à mon équipe et je n’ai pas de problème avec ça. Le match contre les Warriors est un exemple parfait. Je ne fais pas un bon match et on perd. Donc je dois jouer quasi-parfaitement tous les soirs pour nous donner une chance de gagner. Mais mes coéquipiers font du bon boulot. Même les matchs où je n’ai pas joué, ces gars se sont battus soir après soir pour avoir des victoires. Je n’essaie pas de me mettre trop de pression, mais je sais qu’elle existe.”
[À propos du fait d’affronter des équipes avec plusieurs superstars] “La vie n’est pas juste, on ne peut pas contrôler ce qu’il se passe dans la Ligue. Je joue juste mon jeu. C’est tout ce que je peux faire. C’est la situation actuelle. Je viens juste et je fais confiance à mes coéquipiers. Ces gars sont des grands joueurs, bons défenseurs, bons role players. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour m’aider.”
La déclaration peut paraître vantarde, mais il est bien réel que dans l’effectif actuel, c’est uniquement Davis qui peut porter, régulièrement du moins, l’équipe sur ses épaules. Bien que comme on le voit depuis le début de la saison, des joueurs comme Mirotic, Holiday ou Julius Randle sont capables de jolis coup d’éclat, l’absence d’Anthony Davis empêche la franchise d’enchaîner les succès. Heureusement pour les Pelicans, la star a fait son retour parmi les siens et pourra retrouver le chemin de la victoire dans les jours à venir, mais la réalité est compliquée pour AD. N’importe quelle soirée un peu humaine ou proche des standards de notre espèce peut se terminer en défaite. Quelque part, en s’auto-proclamant logiquement meilleur joueur au monde, on est en droit d’attendre le max nuit après nuit. Mais dans une période sombre de ce début de saison à New Orleans, Davis va devoir se retrousser encore plus les manches et remettre sa franchise sur le chemin de la victoire.
On espère pour la franchise de Big Easy que le big fella soit de retour au top de sa forme rapidement, puisque dans le cas contraire, la campagne 2018-19 pourrait s’avérer moins agréable que prévue pour les Pelicans. Six défaites de suite, les Bulls puis les Suns à venir, on relance la machine correctement.
Source : Yahoo Sports