La thérapie a fonctionné : le duo Butler-Towns fait gagner les Wolves face aux Pacers (101-91)

Défaits dans un match portes ouvertes du côté de Dallas, les Minnesota Timberwolves revenaient dans leur chaude région pour recevoir les Indiana Pacers et tenter de mettre derrière eux l’été inspiré d’une télé-réalité qu’ils ont vécu. 

Les Pacers de Victor Oladipo, un collectif tourné vers le jeu d’équipe qui vise une place qualificative à l’Est, contre les Wolves de… Karl-Anthony Butler (on n’aime pas se mouiller), équipe tournée vers l’isolation et qui vise une place qualificative à l’Ouest. Les ambitions sont similaires, les moyens d’y arriver totalement différents. Déjà sur la gestion du groupe, car comme vous le savez, l’ambiance est un peu chelou du côté de Minneapolis en ce moment mais aussi dans le basket pratiqué sur les parquets. Et ce lundi soir n’a pas dérogé à la règle. Le début de saison est mitigé pour deux équipes qui voient une opportunité de se refaire une santé lors de cette opposition dans un Target Center en fusion à moitié vide et à moitié mort. C’était clairement pas la grande enjaille dans le Minnesota mais ça n’a pas découragé certains (une bonne dizaine, au bas mot) d’acclamer Jimmy Butler à coup de “MVP ! MVP !“, lorsque celui-ci scorait son 16e point, à peine forcé. On craignait la réaction des fans des Wolves après la mascarade de leur numéro 23, mais visiblement la pilule semble passer et les joueurs peuvent désormais se concentrer sur le jeu pour tenter de faire au moins aussi bien que la saison dernière.

.@Timberwolves rook Josh Okogie breaks free for the slam!

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Don't hurt em' D-Rose! 🌹😯💀#AllEyesNorth pic.twitter.com/1ixWpMG7y4

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Le duel avec les Pacers a été un bras de fer qui aura duré jusqu’au début du quatrième quart-temps, l’écart entre les deux équipes ne passant jamais au-dessus des 10 points. La bande à Victor est restée fidèle à elle-même en proposant un basket altruiste et de mouvement, poussant ses adversaires à se retrousser les manches sur les phases défensives et même Karl-Anthony Towns s’y est mis. Les joueurs d’Indianapolis ont longuement enquiquiné les Wolves et leur fameuse isolation en verrouillant la raquette, poussant l’adversaire à prendre ses tirs longue-distance, et vous aurez bien compris que ce n’est vraiment pas le point fort des hommes de Tom Thibodeau. Mais grâce à un duo Butler-Towns présent des deux côtés du terrain, les Loups ont réussis à caler un petit run leur donnant un matelas confortable et leur permettant de remporter ce match. Rapidement privés de Andrew Wiggins, sorti sur blessure, les Wolves se sont reposés sur l’efficacité de Jimmy Buckets qui est bien en train de s’affirmer comme le leader sur le parquet, finissant avec 20 points, 3 rebonds, 3 assists, à 50% au tir, mais très bien épaulé par un KAT qui a bien travaillé : 17 points, 14 rebonds et 3 contres. Comme souvent, il y a eu un match dans le match et celui-là a opposé Derrick Rose à Josh Okogie. Les deux coéquipiers s’étaient apparemment lancés le défi de réussir un tir du parking avant l’autre et à ce petit jeu, c’est Okogie qui l’emporte en réussissant un tir primé après … 43 minutes de jeu et neuf belles briques. Les deux copains ont de belles dispositions pour attaquer le cercle avec efficacité et leur apport est non négligeable, mais dès qu’on s’en éloigne un peu, attention les yeux. Plus de peur que de mal ou de ciment pour les Wolves, fort heureusement.

Le match entre les Pacers et les Wolves n’a clairement pas offert de spectacle, la faute à deux équipes très concentrées pour décrocher une victoire pouvant faire du bien à la tête. Après un feuilleton qu’on ne sait plus comment qualifier, les joueurs du Minnesota ont l’air de très bien cohabiter et les performances sur le parquet sont pour l’instant honnêtes. Mais la saison est encore longue et on n’est pas à l’abri que les fils se touchent à nouveau chez Jimmy Butler. Allez, on prend ce qu’il y a à prendre.

Derrick Rose records 11 PTS & 5 ASTS off the bench for the @Timberwolves! #AllEyesNorth pic.twitter.com/FcRtTY6R21

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