Lonzo Ball devra lui aussi couvrir son tatouage : qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour essayer de ressembler à J.R. Smith
Le 15 oct. 2018 à 21:30 par Theophile Vincent
A moins que votre sens de l’observation soit au niveau débutant, vous avez remarqué que la quasi-totalité des joueurs évoluant en NBA ont une petite passion pour le tatouage et n’hésitent pas à s’en couvrir le corps, voire le visage. Les instances de la NBA scrutent de très près les ces tatoos, non pas pour s’en inspirer mais pour contrôler la publicité des marques, ce qui va à l’encontre du règlement de la Ligue. mais qu’est-ce que c’est que ce bordel encore ?
Le “Supreme Gate” est en train de secouer les couloirs de la NBA. Vous voyez le GOAT là, Gérard Smith ? Si vous n’êtes pas au courant, le joueur de Cleveland a fait un nouveau tatouage (il en avait pas assez jusque-là) représentant le logo de la marque Supreme sur son mollet droit. La Ligue a immédiatement réagi et a prié le joueur de couvrir son tatouage sous peine de se voir infliger une amende à chaque match. Et oui, il existe un petit article dans le règlement NBA pour lutter contre les publicités des marques et des entreprises qui stipule ceci :
“À l’exception de ce qui peut être incorporé dans son uniforme et de l’identification du fabricant incorporée dans ses baskets, un joueur ne peut, pendant un match NBA, afficher aucun nom, marque, logo ou autre identification commerciale, promotionnelle ou charitable, y compris mais non limité à son corps, dans ses cheveux, ou autrement.”
Le “Supreme Gate” a déjà fait couler beaucoup d’encre (vous l’avez ?) et J.R. Smith va devoir couvrir ses jolis mollets, mais il ne serait pas le seul visiblement, selon TMZ. Le meneur de jeu des Los Angeles Lakers, Lonzo Ball, s’est ainsi fait un joli petit tatouage représentant le logo de “Big Baller Brand”. Lonzo a une forêt de tatouages sur son bras droit et perdus là dedans, trois petits B qui suffisent à la NBA pour menacer le joueur d’une amende si le tatouage reste visible pendant les matchs.
La NBA est une ligue privée, elle peut donc interdire ce qu’il lui semble quand bon lui semble et les stars n’échappent pas à la règle puisque Michael Jordan himself en avait fait les frais. Le GOAT (le vrai) s’était vu infliger des amendes lorsqu’il portait pour la première fois ses chaussures Air Jordan et Nike avait pris en charge les amendes afin de pouvoir développer la marque avec brio. Actuellement, dans un championnat où le tatouage est LA tendance, ce mini-scandale fait doucement sourire alors que nous sommes tous tournés vers la reprise officielle demain (oh my god). Mais la règle est claire, et les instances de la Ligue font bien de ne pas faire d’exception car après tout, la NBA est avant tout un business.
Lonzo Ball va donc devoir jouer avec un joli petit patch à chaque match, sauf s’il décide de passer au laser. Le sophomore aurait quand même pu éviter, surtout que J.R. Smith avait rappelé à tout le monde qu’il ne fallait pas se faire tatouer n’importe quoi, mais il a quand même tenu à le faire, encore une idée de Lavar sûrement. Bref, toute cette histoire fait beaucoup jaser mais il ne faudrait pas pour autant se faire un sang… d’encre.