Les salaires des Sixers pour la saison 2018-19 : coup d’oeil sur le process financier de Philly
Le 12 oct. 2018 à 14:00 par David Carroz
Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Philadelphies, voici un aperçu sur la situation financière des Sixers : pour mener un process à bout, il faut aussi savoir gérer les sous.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
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Situation financière par rapport au cap
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123 000 000 dollars cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101 800 000 dollars cette année.
- Avec 105 068 686 dollars prévus contractuellement cette saison, les Sixers sont légèrement au-dessus du cap mais ne font pas de folies. De quoi continuer de grandir en réfléchissant aux futures prolongations onéreuses.
- En dehors de Joel Embiid, pas de gros salaires au sein de l’effectif. Il faut dire qu’avec un noyau dur encore jeune, beaucoup sont encore dans leur contrat rookie. Une aubaine pour le moment, mais qui annonce également des choix à faire dans un futur pas si lointain.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 5
- Joel Embiid
- Robert Covington
- Zhaire Smith
- Landry Shamet
- Jonah Bolden
- Au moment d’écrire ces lignes, les options pour Markelle Fultz, Ben Simmons, Dario Saric et Furkan Korkmaz n’ont pas encore été levées pour 2019-20, mais vu le tarif (à la louche 23 millions pour le quatuor), cela ne devrait pas trop tarder. Ce qui fait qu’on ne devrait pas toucher au cœur du roster l’été prochain non plus, les seules pertes potentiellement notables étant la nouvelle recrue Wilson Chandler et l’expérimenté J.J. Redick. Voudront-ils continuer à faire partie de l’aventure ? Et à quel tarif ?
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Wilson Chandler : arrivé contre cent balles et même pas le mars cet été, l’ancien des Nuggets est la tête d’affiche de l’inter-saison des Sixers. pas de quoi faire rêver mais un ajout solide pour un contender. Il sera en balance avec Robert Covington à l’aile, sauf que contrairement à RoCo engagé sur la durée, son bail se terminera fin juin. Son profil devrait en intéresser plus d’un lors de la free agency, il aura en main sa destinée. Obtiendra-t-il l’opportunité d’aller chercher un dernier contrat juteux ou prolongera-t-il à un prix d’ami, c’est là tout l’intérêt de ces quelques mois. pour Philly comme pour lui.
- J.J. Redick : le vétéran a prolongé son bail en Pennsylvanie pour une saison supplémentaire. Un bon point pour les Sixers qui bénéficieront donc encore quelques mois de sa science de la lecture des écrans pour envoyer des bombes du parking. Mais au-delà ? Monsieur Biterouge ne rajeunit plus et si son adresse ne décline pas, il sera encore courtisé. A quel tarif ? On rejoint les questions qui se poseront pour Wilson Chandler mais avec quelques printemps de plus dans les pattes, à savoir quelle direction pour la suite.
- T.J. McConnell : bien loin de la hype qui entoure ses jeunes coéquipiers _ même s’il n’est pas bien plus vieux avec ses 25 piges – T.J. McConnell s’est bien inscrit dans la rotation des Sixers en relais sur le poste de meneur. Mais qu’en sera-t-il avec un Markelle Fultz de retour en bonne santé ? Car si Tidji est bien dans la rotation de Philly, sa place contractuelle n’est pas forcément enviable avec un contrat non-garanti pour la saison qui arrive. Alors à 1,6 million l’année, on imagine bien que les Sixers signeront le chèque avant la deadline du 10 janvier 2019, mais pour la saison prochaine ?