Le best-of des Sixers 2017-18 : Ben Simmons est fantastique, alors go trouver un adjectif pour quand il saura shooter

En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.

Les Sixers n’ont pas seulement réussi leur retour au sommet de l’Est, ils l’ont fait avec classe. Trust the process qu’ils nous disaient, et nous on a un peu envie de sauter les yeux fermés dans le wagon de la hype…

Une troisième place à l’Est, une demi-finale de Conférence, un duo de stars dont le potentiel fait flipper tout le monde et un supporting cast parfait pour s’inscrire définitivement parmi les franchises qui comptent. Non vous ne rêvez pas, les Sixers are back, après des années de fange basketballistique. La vidéo ci-dessous n’est censée tirer aucune conclusion, mais donne au moins un aperçu du genre de spectacle offert la saison passée par les hommes de Brett Brown. On y aperçoit Joel Embiid, évidemment, aspirant l’âme d’Aron Baynes, de Russell Westbrook, de DeAndre Jordan, de DeMarre Carroll, de Goran Dragic et de tout le roster des Lakers. Tout ce qu’on aime, manque plus qu’un café offert à la mi-temps. Le swag et la clutchitude de T.J. McConnell ou Marco Belinelli, les qualités encore endormies de Markelle Fultz, le taf d’Amir Johnson, Richaun Holmes, Dario Saric, J.J. Redick, Robert Covington ou Ersan Ilyasova… ce résumé rythmé de la saison à Philly fait honneur à tous ces soldats enfin victorieux, après des années à prendre branlées sur branlées.

Mais celui par qui la hype est réellement arrivée la saison passée, le véritable ajout qualitatif, se nomme évidemment Ben Simmons. Pour la faire courte ? Un point guard de 2m08, capable de challenger tous les meneurs de la Ligue sur le handle, de nous lâcher des mixtapes à la Magic Johnson à la passe ou de terminer en écrasant le pivot adverse. Benny sait absolument tout faire sauf shooter, alors on vous laisse imaginer l’état dans lequel il pourrait laisser la planète basket le jour où il commencera à planter du parking.

En attendant des jours encore meilleurs, la fanbase des Sixers se frotte – déjà – les mains en rêvant de Finale NBA trois ans à peine après avoir rangé le tank au garage. Tout va trop vite.