Le best-of du Jazz 2017-18 : la puissance de Russell Westbrook et la grâce de Kobe Bryant, voici Donovan Mitchell

Le 09 oct. 2018 à 17:36 par Giovanni Marriette

Donovan Mitchell
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En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.

Les fans du Jazz ont découvert la saison passée… un véritable phénomène. Un gamin qui aurait d’ailleurs du atterrir dans le Colorado mais qui a finalement rejoint Salt Lake City dans un échange avec… Trey Lyles. Ouch. Résultat des courses ? Donovan Mitchell a offert à la Jazz Nation un spectacle qu’ils n’avaient plus connu depuis des années. Une violence inouïe qui rappelle Russell Westbrook quand il attaque le panier, une grâce qui rappelle Kobe Bryant lorsqu’il est en apesanteur ou qu’il décide de prendre ses tirs. Vainqueur du Slam Dunk Contest du All-Star Game dès sa saison rookie, Dono a pris rendez-vous avec les Top 10 pour les quinze ou vingt prochaines saisons et il faudra dès à présent un paquet de gants de toilette pour mouiller nos nuques à chaque fois que le Jazz sera dans la place. Le gamin n’a peur de personne, a déjà postérisé la moitié des joueurs NBA et sait également se montrer à l’heure dans le money time, comme si on était en train de vous faire le portrait d’un futur… MVP. Y’a du boulot hein, mais l’acte I du futur best-seller “Donovan Mitchell en NBA” est déjà un classique, alors prenez garde car la suite s’annonce folle…

Pour le reste on note que le roster de Quin Snyder a bien emboîté le pas à son rookie, en premier lieu un Rudy Gobert toujours aussi immense quand il s’agit de défendre son cercle ou même de tatouer les joues de quelques pivots adverses. Dante Exum, Royce O’Neale ou Alec Burks représentent également la belle santé du jeu dans l’Utah alors que Ricky Rubio fait toujours de la magie malgré son look de samouraï qui ne se lave pas et que Joe Ingles est définitivement une anomalie aussi bossue que spectaculaire.

Dix minutes de folie et le jazz a rarement été aussi rythmé. C’est Michel Jonasz qui doit kiffer, c’est quand même autre chose au niveau du tempo.