Cole Aldrich devrait bientôt rejoindre la Chine : quand même les Hawks ne veulent pas de toi, ce genre de vdm

Cole Aldrich, 11e choix de Draft  en 2010, n’aura jamais confirmé au sein de la plus grande ligue de basket au monde. Le pivot ayant été coupé par les Hawks, ses chances de jouer en NBA cette saison sont devenues quasi nulles et le besogneux intérieur devrait prochainement déménager vers la Chine.

Les Hawks d’Atlanta disposaient de seize joueurs en tenue pour le premier match de pré-saison, sans compter les quatre joueurs blessés. Mais la règle est connue de tous, les franchises doivent présenter quinze joueurs (et deux en two-way) le soir de l’ouverture de la saison. La franchise a donc fait le choix de ne pas conserver le seul joueur disponible n’ayant pas joué la moindre minute : Cole Aldrich. Se retrouvant sans franchise, Jeff Goodman affirme pour Stadium que le joueur devrait s’engager avec une équipe chinoise.

Cole Aldrich expected to play in China this season, source told @WatchStadium

— Jeff Goodman (@GoodmanHoops) October 2, 2018

Le pivot de 29 ans n’est pourtant pas un mauvais joueur de basket, loin de là. Après être passé par Oklahoma City, Houston, Sacramento, New York, les Clippers de Los Angeles et enfin Minneapolis, Cole Aldrich s’était bâti une réputation de gars sérieux, qui amenait une belle touche de combativité dans la raquette. Mais sa dernière saison n’a probablement pas plaidé en sa faveur. Lors de l’exercice 2017-18, Aldrich ne joue que 21 matchs pendant lesquels il prend 0,7 rebond et marque une moyenne de 0,6 point à 33,3% au tir. Sale. mA douze jours de la reprise (oh mama), Cole a bien conscience qu’il ne trouvera aucune franchise prête à lui faire une petite place au bout du banc. Il rejoindra donc bientôt les joueurs NBA qui ont migré vers la Chine, comme Luis Scola ou Brandon Jennings dernièrement. Le championnat local est un bon refuge pour les joueurs américains ne trouvant plus d’équipe, à tel point que plusieurs joueurs n’hésitent pas à faire une petite pige en CBA, histoire de retrouver du niveau et postuler à nouveau sur le continent américain. S’en aller pour mieux revenir.

Cole Aldrich n’était pas un foudre de guerre et la NBA ne le pleurera probablement pas, mais le choix sportif de partir vers la Chine a du sens. Dans une impasse dans son pays de naissance, se relancer à l’autre bout du monde peut être une solution, et surtout une occasion de découvrir la “pandattitude” de Metta World Peace.  Avant un retour en grâce ? Boarf, pas sûr.

Source : Stadium