Klay Thompson prend rendez-vous avec les Celtics : “Ils ont une équipe qui nous ressemble”
Le 28 sept. 2018 à 22:21 par Benoît Carlier
Malgré un statut d’archi-favori pour leur propre succession, les Warriors refusent d’arriver avec les doigts de pieds en éventail en attendant qu’on leur apporte leur troisième trophée en autant d’années. Et si un adversaire est craint plus que les autres dans la Baie d’Oakland, ce sont bien les Celtics.
Vous le savez peut-être, les Cavaliers ne sont plus les favoris pour remporter la Conférence Est comme depuis 2014. N’en déplaise à Tristan Thompson, Cleveland va devoir se battre pour tenter d’arracher un spot en Playoffs, faisant des Celtics les nouveaux favoris sur la côte Atlantique du pays la saison prochaine. En effet, avec les retours en forme de Kyrie Irving et Gordon Hayward, Boston pourrait presque être considéré comme le vainqueur de la free agency 2018 sans réellement recruter. Quand on vous dit que Danny Ainge est un génie… Du coup, ce recrutement à retardement fait frémir aux quatre coins de la Ligue, à commencer par les double champions en titre en personne qui redoutent beaucoup les troupes de Brad Stevens. Interrogé par ESPN sur le plus grand adversaire de Golden State cette saison, Klay Thompson n’a pas eu à réfléchir très longtemps pour sortir un nom.
“J’aime assez l’équipe de Boston. Ils ont une belle équipe de jeunes. A tous les postes, ils ont une équipe qui nous ressemble, que ce soit en termes de taille, mais aussi des joueurs polyvalents qui savent défendre et shooter et un état d’esprit collectif. […] Ça va être une équipe sur laquelle compter.”
En effet, difficile de nommer ne serait-ce qu’un membre régulier du cinq majeur de ces deux équipes incapable d’enchaîner dix bombes du parking à l’échauffement, même au poste de pivot. Boogie profite de sa convalescence pour bosser son shoot extérieur alors que la qualité d’Al Horford dans ce compartiment du jeu n’est plus à prouver, lui qui se sent de plus en plus à l’aise dans ce nouveau rôle. Des meneurs aux intérieurs en passant par la méthode des deux coachs, un parallèle est vite fait entre ces deux formations qui évoluent si loin géographiquement mais qui se retrouvent presque à tous les autres niveaux. Si des dents doivent grincer à la lecture de ces mots, c’est bien du côté de Houston où l’on pensait tenir la corde en finale de Conférence Ouest avant une terrible désillusion menant à une défaite à Houston lors du Game 7. On ne saura jamais ce qu’il se serait passé si Chris Paul n’avait pas été blessé, mais c’est déjà de l’histoire ancienne pour les Dubs qui sont tournés vers le futur. Et l’arrivée de Carmelo Anthony pendant l’été n’a pas franchement eu un effet de terreur sur l’effectif californien.
A l’inverse, Boston n’a pas perdu d’élément majeur durant l’été et a même progressé que ce soit sur le papier avec les vrais débuts de Gordie sous ses nouvelles couleurs mais aussi un an de vécu commun ponctué par une superbe campagne de Playoffs qui aurait presque pu déboucher sur une qualification en finales. Il y a un an, Terry Rozier n’était personne, même pas le père d’Eric Bledsoe. Il y a un an, Jayson Tatum n’était qu’un rookie parmi les autres qui n’avait encore rien prouvé. Il y a un an, Jaylen Brown n’était pas encore le daron qu’il est aujourd’hui avec seulement deux ans d’ancienneté dans la Ligue. Trois joueurs dont un seul devrait faire partie du cinq majeur à la rentrée, pour montrer à quel point le roster de Brad Stevens est dense et dangereux… un peu comme celui des Warriors.
Si les Rockets sont ceux qui ont proposé le plus de résistance aux Dubs la saison dernière, ils ont perdu leur statut de rivaux numéro 1 au profit des Celtics pendant l’été. La perte de Trevor Ariza et de Luc Mbah a Moute a pesé lourd alors que Boston donne des sueurs froides à Steve Kerr la nuit. Et si on tenait déjà la prochaine affiche des trois prochaines Finales NBA ?
Source texte : ESPN