Giannis Antetokounmpo est désormais à 110 kg sur la balance : le Grec passe en mode Zeus
Le 23 sept. 2018 à 21:39 par Theo Faria
Giannis Antetokounmpo est la parfaite illustration des monstres athlétiques sévissant actuellement en NBA. Trop rapide, trop agile, trop puissant et trop long, on est en manque d’adjectifs pour décrire le Greek Freak. Mais on ne parle pas d’un simple don de la nature, le Grec se tue aux entraînements depuis des années pour atteindre un physique pareil. A l’aube de sa sixième saison dans l’élite, il ne lève pas le pied : il a pris quatre kilos pendant cette intersaison.
Les transformations physiques de l’été font beaucoup parler, qu’elles soient impressionnantes dans le bon sens du terme ou non. On se rappelle de John Wall, de ses grosses joues et de son bidon lors de son apparition lors du camp USA Basketball, ou encore de Jahlil Okafor qui a publié sa perte de poids sur ses réseaux avec le fameux petit “avant/après”. Si on vous dit qu’on va désormais parler de Giannis, on n’a pas besoin de se demander s’il est hors de forme ou encore plus fort qu’avant. Pour rappel, Giannis pesait un peu plus de 105 kilos l’année dernière. Un développement de sa carcasse qui lui permettait de passer tel un bulldozer sur de nombreux défenseurs. Et bien, mauvaise nouvelle pour eux, y’a eu du rab cet été. Rituel à chaque début de camp d’entraînement en septembre oblige, chaque joueur passe sur la balance. Un moment tant redouté par les dirigeants qui avaient Shaq dans leur équipe pour ne citer que lui, mais que Mike Bundenholzer et Jon Horst se rassurent : Giannis n’est pas ce genre de gars. Oui, le Grec a calmé sur la sauce et a pris du poids pendant l’été, quatre kilos précisément au total. Quatre kilos de graisse ? On ne pense pas. Quatre kilos de muscles ? Certainement, et on y mettrait bien notre main à couper quand on voit les dernières photos défiler.
A year ago Eric noted that Giannis officially tipped the scales at 233 pounds — now up to 242 per Bucks official training camp roster. https://t.co/3OK6Qi4ydT
— Frank Madden (@fmaddenNBA) September 22, 2018
Ok Giannis. pic.twitter.com/3DGx3MF4nX
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 19 septembre 2018
Mais où va s’arrêter Giannis ? Combien de victimes vont rejoindre Tim Hardaway Jr. sur le Death Note du Grec ? Parce que se ne sont plus 106 mais bien 110 kilos qui s’écrouleront sur quiconque essayant d’embêter le Buck. En ajoutant à cela des progrès constants au tir, une rapidité et une agilité qui ne cessent de s’améliorer (il n’a que 23 ans), le tout avec des tentacules toujours aussi longs et de plus en plus imposants… La génétique, c’est bien, mais le travail, c’est mieux. Toute cette transformation entre sa première année en NBA et aujourd’hui est le fruit d’une détermination sans faille, d’heures passées à la salle et dans le gymnase. Antetokounmpo ne va pas se contenter d’un simple statut d’All-Star, d’une simple mention dans la discussion des meilleurs joueurs de la ligue. Giannis est destiné à prendre le trône lorsque le King sera parti, et pour s’asseoir un jour dessus, il faudra continuer à autant dominer tout en étant récompensé par des résultats collectifs marquants. Milwaukee tient dans ses rangs un monstre parmi les hommes jusqu’en 2021 (pour le moment), à eux d’en tirer le meilleur. Lui, en tout cas, fait déjà le boulot de son côté.
Giannis s’est encore tué à l’entraînement pour l’intersaison. Si nombreux seront ceux qui le pointeront du doigt pour son manque de finesse dans le shoot extérieur, on préférera répondre ceci : quand t’es inarrêtable dans un style de jeu et que tu continues à bosser dessus, beh c’est plutôt malin en fait.
Source texte : Twitter/@fmaddenNBA