Glen Davis prêt à s’expatrier pour relancer sa carrière : Big Baby à la découverte des fast-foods européens et chinois ?

Le 03 sept. 2018 à 22:33 par Clement PLB

Source image : montage via nba.com

Tiens, si on parlait un peu du récent vainqueur de la Big 3 League d’Ice Cube avec son équipe All-Star des Power, coachée par la COY Nancy Lieberman et composée du MVP Corey Maggette et du DPOY Chris Andersen. La team des gros bras a permis à Davis de prouver qu’il avait encore du basket, et que son “très léger” embonpoint était aussi un sacré atout. De quoi le remotiver à poursuivre sa carrière, quitte… à partir à l’étranger.

Et si Big Baby débarquait en Europe ? Avec un physique aussi massif et son joli toucher de balle, il a sans doute de belles choses à apporter sur un temps de jeu bien adapté, car même en NBA il représente une anomalie capable de rendre bien des services. Simplement l’évolution du jeu l’a totalement desservi, et il paraît de plus en plus compromis qu’il puisse y retrouver une place. Lourd, hyper costaud, très puissant, il est un calvaire à défendre poste bas et peut même se targuer d’avoir un shoot mi-distance sympathique, mais il a les défauts de ses qualités puisque Davis n’est pas explosif pour un burger, ne joue pas du tout au dessus du cercle, et reste donc très limité surtout défensivement. Il faudra sans doute faire des efforts pour retrouver une condition physique plus adéquate, car la Big 3 n’est pas aussi exigeante qu’un championnat de haut niveau. A 32 ans, Glen Davis est loin d’être fini au point de poursuivre en Big 3 contre des retraités, lui qui a marché sur la Drew League et notamment quelques NBAers tels que DeMar DeRozan, Nick Young et Jordan Clarkson. En Europe il a les moyens de devenir un joueur impactant dans une équipe jouant l’Euroleague, même s’il est limité en tant que protecteur de cercle, sachant qu’il saute désormais essentiellement lorsqu’il se met sur la pointe des pieds. Et en Chine, il trouvera sans aucun doute une équipe ravie de l’accueillir, et il pourra rouler sur une ligue de faible niveau en se gavant de nourriture asiatique à n’en plus pouvoir. L’intérêt gastronomique et économique l’emporterait sur l’intérêt sportif que peut représenter l’Europe, mais vu l’estomac du bonhomme, on voit tout de suite où vont ses priorités.

L’autre interrogation, outre son choix possible entre l’Europe et la Chine, c’est la possibilité pour lui de quitter les USA. Empêtré depuis un moment pour des soucis liés à de la possession et à la revente de drogue, il doit de plus faire face à des accusations de coups et blessures. Il risquerait une peine de sept ans de prison, l’empêchant donc de relancer sa carrière à l’étranger et provoquant une crise économique pour les fast-foods américains. L’ancien champion NBA avec les Celtics en 2008 est dans la mouise jusqu’au premier bourrelet et c’est bien dommage car il mérite mieux.

S’il est condamné, il rejoindra une longue liste d’anciens NBAers qui ont connu de nombreux déboires après leur retraite, et c’est bien malheureux. A l’inverse, s’il échappe à la condamnation, s’expatrier est une bonne opportunité de relancer sa carrière, surtout que s’il est barré en NBA, il a des qualités intéressantes à exploiter en Europe, et a encore un niveau suffisamment bon pour écraser la Chine de son imposante bedaine.

Source : Sportando


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