NBA Flashback 2017-18 #61 : le jour où Kevin Durant a signé l’arrêt de mort des Cavs, une fois de plus

Le 30 août 2018 à 11:02 par Giovanni Marriette

Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

La saison 2016/17 avait déjà connu une issue victorieuse pour les Warriors, grâce notamment à un Kevin Durant absolument injouable et carrément sur un nuage lors du Game 3. Rebelote un an plus tard, car si Kéké n’a pas “autant” pesé cette fois-ci sur la série (seulement 28,8 points, 10,8 rebonds et 7,5 passes, une honte), son Game 3 est néanmoins à ranger dans le tiroir des plus grandes perfs de l’histoire des Finales.

Nous sommes le 6 juin et les Warriors ont l’occasion, déjà, de mettre un pied et demi sur l’estrade des champions NBA 2018. Deux victoires acquises à l’Oracle grâce à un immense Stephen Curry et un légendaire J.R. Smith, et l’envie d’en finir rapidement dans une série dont l’issue ne fait de toute façon aucun doute. Et comme un an auparavant, c’est Kevin Durant qui va s’occuper d’exterminer les derniers rêves des – utopistes – fans de Cleveland. Trop grand, trop rapide, trop adroit et trop focus, le MVP 2014 et MVP des Finales 2017  va nous offrir un festival comme jamais il ne l’avait fait auparavant en Playoffs. 43 points à 15/23 dont 6/9 du parking et 7/7 aux lancers, 13 rebonds, 7 passes, un café, l’addition, oh et puis merde je me barre sans payer. Le point d’orgue de cette soirée record pour KD ? Le shoot de la gagne, le même qu’il y a un an jour pour jour. Un énorme trois à onze mètres pour donner six puntos d’avance aux Dubs dans la dernière minute, et ce regard de tueur qu’on lui connait quand il en a enfin fini avec ses conneries de wrong account ou de teenagers beef sur les réseaux pouloulou. Non, ce soir-là c’était bien le Durant basketteur qui était en tenue sur le parquet de la Q Arena, le Durant qui dispute à LeBron le titre de meilleur joueur de la planète épicétou.

Un festival, une démonstration, une mixtape, aussi violente que belle à voir. Ce soir-là Kevin Durant a définitivement éteint les espoirs des Cavs, et ce soir-là il a également posé ses immenses mains sur un deuxième trophée de MVP des Finales consécutives. On peut dire ce qu’on veut de KD, de sa comm, de tout ce que vous voulez d’ailleurs, la vérité du parquet est intraitable et fait de lui un basketteur exceptionnel, tout simplement.