NBA Flashback 2017-18 #56 : le jour où LeBron James a entamé son deuxième mandat à la mairie de Toronto
Le 25 août 2018 à 07:23 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
Même joueur joue encore. Cette fabuleuse réplique rappelle peut-être aux plus vieux d’entre nous une publicité pour un célèbre soda mais elle rappelle également aux fans des Raptors que leurs trois dernières campagnes de Playoffs se sont soldées par le même bouquet final, servi par le même joueur : LeBron James. On avait d’ailleurs du servir cet article il y a quasiment un an jour pour jour. Hum. Et si on tape LeBron James Raptors sur une page que vous connaissez bien, voici d’ailleurs ce que l’on trouve. La violence.
Parce qu’il faut bien utiliser des mots que tout le monde comprend : depuis trois ans, les Raptors sont la serpillère de LeBron James, peut-être le plus bel exemple de ce que LBJ a fait subir à la Eastern depuis une petite dizaine d’années. Les résultats et les confrontations en saison régulière ont beau chaque année nous faire espérer un peu de compétition au printemps, mais chaque fois c’est la même, chaque fois Mr James chie sur la concurrence, chaque fois Mr James s’essuie avec le logo des Raptors. La saison dernière ? On s’attendait donc une fois de plus à une match-up un peu plus serrée. Il faut dire que les Dinos en avaient collé 34 à Cleveland lors de la régulière et qu’ils avaient tout simplement terminé premiers à l’Est après le plus bel exercice de l’histoire de la franchise. LeBron James avait même préféré prendre les devants devant la presse, enfin presque. La suite ? Tout le monde la connait…
Comme pour la finale qui opposera les Cavs aux Warriors quelques semaines plus tard, le Game 1 sera déjà décisif, dans le fond comme dans la forme. Les hommes de Dwane Casey poussent Cleveland jusqu’en prolongations mais s’inclinent finalement d’un tout petit point. On ne le sait pas encore même si on s’en doute, mais les Raptors ont déjà laissé passer leur chance, et la seule animation de fin de match sera l’altercation entre Drake et… Kendrick Perkins. Yolo. Le deuxième effet Kiss-Cool interviendra dès le Game 2, puisque LeBron James collera un 43/8/14 à des fans canadiens dépités, une nouvelle fois conscients… que ce ne sera pas pour cette fois, que ce ne sera peut-être… jamais.
2-0 et retour dans l’Ohio, pour ce qui reste peut-être aujourd’hui la plus belle ligne de la domination du King face à Toronto. Non content de conclure sa soirée avec une nouvelle perf épique, LeBron James va carrément terminer les pauvres Dinos avec un floater non moins épique au buzzer, histoire de nous rappeler une énième fois que c’est lui qui décide face à ces mecs-là. Le money-time c’est pour lui, la game winner c’est pour lui, et les visages de ses adversaires témoignent alors du grand malaise qui les parcoure… Le coup de balai est proche, ne reste plus qu’à trouver une pelle, et puis merde le vent s’en chargera. Un sweep qui interviendra trois jours plus tard après un +35 tellement propre à la situation, entre une équipe qui s’appuie sur l’un des meilleurs joueurs de l’histoire et une autre qui vit depuis trop longtemps avec un sacré complexe d’infériorité…
4-2 en 2016, 4-0 en 2017, 4-0 en 2018. LeBron James termine donc son règne à l’Est par une double raclée face à la franchise qui se posait pourtant comme celle qui pouvait faire chuter le Roi, mais qui aura finalement été celle qui lui aura posé le moins de problème. On en revient finalement au message initial de cet article : secouez-moi, secouez-moi, même joueur joue encore…