NBA Flashback 2017-18 #38 : le jour où Stephen Curry confirmait son amour démesuré pour les Clippers

Le 07 août 2018 à 12:05 par Giovanni Marriette

Stephen Curry
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Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Le Curry de 2016 se fait plus rare mais il est encore bien vivant

Souvenez-vous. Nous étions en 2016 et chaque match des Warriors est vécu comme un nouveau chef d’oeuvre grâce à la patte magique de Stephen Curry. Des séries de dingueries offensives comme on n’en avait point vu depuis le Kobe MVP, une soirée légendaire face au Thunder un soir de février, et globalement une saison exceptionnelle ponctuée par le premier trophée unanime de MVP jamais décerné par la NBA. Ce Curry là, s’il n’a pas totalement disparu… s’est quelque peu rangé. Obligation de partager les puntos avec un autre MVP, toujours la ficelle facile mais des saillies devenues plus rares, et peut-être plus appréciables du coup. Cette soirée du 22 février face aux Clippers fait partie de ces soirs qui ont fait la légende du petit insolent. Des Clippers qui ont pris l’habitude de prendre le bouillon face à Cucu, comme si le rouge l’excitait comme un taureau andalou…

Il avait commencé par en coller 45 au Staples Center un mois et demi auparavant. Deuxième plus grosse perf de la saison après ses 49 face à Boston, c’est propre. Quatre jours plus tard les Clippers sont en visite à l’Oracle et Stephen Curry s’appellera cette fois-ci… Lou Williams. Curry en costard sur le banc, le futur Sixth Man Of the Year va brûler les Warriors avec 50 pions venus de nulle part, attisant la colère du double-MVP. Résultat ? La venue de Loulou Will le 22 février sonnera comme une petite revanche personnelle pour le Splash Bro. 21 points et 12 passes pour l’ancien bigame mais… 44 points à 14/19 au tir, 8/11 du parking et 8/8 aux lancers, ajoutés à 6 rebonds et 10 passes. Victoire en poche, évidemment, C’EST QUI LE PATRON ?

Des bombas de dix mètres comme il sait si bien faire, le protège-dents aussi énervant que souvent sorti, c’est le Steph des grands soirs qui était en tenue ce soir-là face aux Clippers. Allez, highlights, et ça vous permettra au moins de vous rappeler que, non, le Steph Curry de 2016 n’a pas totalement disparu de la circulation. Putain d’incendiaire.