NBA Flashback 2017-18 #30 : quand LeBron James entretenait encore un peu plus sa légende face aux Wolves

Le 30 juil. 2018 à 13:36 par Giovanni Marriette

LeBron James
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Sa meilleure saison en carrière à 33 ans, soit l’exact opposé de Jésus

On ne pouvait décemment pas boucler notre mois de juillet sans revenir sur l’une des performances de LeBron James. Pourquoi ? Tout simplement parce que – accrochez-vous, le cyborg a lâché cette saison sa… plus grosse saison statistique en carrière (!). Et on ne parle pas de Mike Muscala hein. 27,5 points, 8,6 rebonds, 9,1 passes, 21 triples-doubles, et globalement une saison de MVP, et celle mode a bien avant d’enclencher le mode LeBron vs World en Playoffs (34 points, 9,1 rebonds et 9 passes). 82 matchs d’extra-terrestre ou presque, la première fois de sa carrière d’ailleurs où aucune sieste ne fut permise, et quelques soirées psychédéliques pour sortir ses Cavs du bourbier dans lequel ils s’étaient mis… Ce match face aux Wolves en fait partie, un match face aux Wolves qui prend ainsi une bonne place dans l’immense livre de la légende du King…

Nous sommes le 7 février à la Q Arena et les Cavs reçoivent une jeune équipe de Minny qui se bat pour la première fois depuis quatorze ans pour une place en Playoffs. Les deux bilans sont à peu près les mêmes à ce stade de la saison, et pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour les hommes de Tyronn Lue. Le match ? Il sera sensationnel. Rendu sensationnel – il est vrai – par des défenses plutôt critiquables, mais sensationnel aussi, et surtout, grâce au talent incroyable de ses protagonistes. Karl-Anthony Towns y va de ses 30 points, à 10/12 au tir dont… 6/6 du parking du lol, Jimmy Butler en rajoute 35 à 14/21, alors qu’Andrew Wiggins, Jeff Tuche Teague et Jamal Crawford trouvent également le moyen de se lâcher vénère. Oui mais voilà, il y a eu ces quatre dernières saisons à Cleveland un mec que rien ni personne n’était capable d’arrêter, à part peut-être un collectif californien. Ce soir-là ? Un de ces soirs lors desquels LeBron choisit de gagner ou perdre, et on vous laisse deviner son choix. Commençons par les contours : 15 passes décisives. Mais pas des assists à la Chris Paul qui trouve par hasard un géant sur alley-oop hein, 15 caviars à blinder les Top 10 de fin de saison, à la manière de son nouveau… boss à Los Angeles. Les passes c’est bien, mais alors le reste… Un énorme trois sur la tête de Towns pour assurer une prolongation, puis un show PEGI 18 lors de l’OT. Un step-back du parking de l’honneur de KAT pour égaliser à… 136 partout (bah ouais, on vous a dit que ça n’avait pas défendu des masses), un drive rageur ligne de fond pour l’égal à 138, puis dix dernières secondes à classer dans les annales des Cavs et dans les anales des Wolves. Grosse bâche sur Jimmy Butler, temps-mort de Gérard (il sait faire !) à une seconde de la fin et vous connaissez sûrement déjà la suite. Remise en jeu Jeff Green, Buckets qui laisse un mètre (de trop) à LBJ et… ficelle, buzzer, chest-bump, patin, couffin. On n’a plus les mots, alors envoyez les images.


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