NBA Flashback 2017-18 #28 : le jour où James Harden a tué toute sorte de suspense dans la course au MVP
Le 28 juil. 2018 à 09:42 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
On préfère vous prévenir de suite : le flashback du jour est sale. Très sale. Aux chiottes les triples-doubles en 35/15/15, oubliez aussi les game winners parce que c’est pour les faibles. Aujourd’hui on parle d’un mec capable de faire exploser une Casio à distance, aujourd’hui on parle d’un mec tout simplement rentré dans l’histoire de ce jeu la saison passée, et notamment ce 30 janvier 2018 face au Magic.
Une saison si fabuleuse qu’on aurait presque pu lui filer deux trophées de MVP d’un coup
Si l’on vous disait que ses 56 points et 13 passes à 19/25 face au Jazz ne sont pas sa plus belle perf de la saison… Si l’on vous disait que ses 48 points à Phoeix et à Portland ne représentent pas son plus gros chantier en 2018 ? Si l’on vous sortait sans trembler que James Harden avait scoré 51 points deux soirs de suite mais qu’il a encore mieux à vous proposer… Si l’on osait tout simplement vous dire que James Harden a passé la saison passée… 34 fois la barre des 30 points, dont 14 fois celle des 40, dont… 4 fois celle des 50 et… une fois celle des 60 ? Insane. Incredible. Unbeulibabble. Incroyable comme ce 30 janvier au Toyota Center face à Orlando, qui reste aujourd’hui comme l’un des chefs d’œuvre les plus notables du MVP 2018. Allez, Flashback.
60 pts à 19/30 dont 5/14 du parking du barbershop et 17/18 aux lancers, 10 rebonds, 11 passes et 4 steals en 46 minutes
Il avait déjà battu son record en carrière en début de saison face au Jazz. 56 points à 19/25, voilà logiquement de quoi contenter un mec. Sauf que ce n’était apparemment pas assez, et Evan Fournier et ses sauces vont ce soir-là assister à un show jamais vu auparavant… dans l’histoire de la NBA. Un soir où Mario Hezonja est le meilleur marqueur de votre franchise est de toute manière un soir déjà bizarre, alors tant qu’à faire autant rentrer tous ensemble dans le Guiness des Records. Il existait des mecs qui avaient enchainé les triples-doubles, il existait pas mal de mecs aussi qui avaient passé la barre des 60 points dans un match (ils sont 25 en tout), mais jamais personne n’avait réussi l’immense exploit de faire les deux en même temps. T’as qu’à t’occuper des tacos aussi à la mi-temps pendant qu’on y est hein. 60/10/11, relisez bien. Evan en premier rideau ? Oups, on pense connaître l’origine de la chute de ses cheveux. Bismack Biyombo pour protéger son arceau ? Sit down. La performance sera rendue possible par un match étonnamment serré et c’est sur son désormais signature move – le fameux step back de cochon à 3-points – que Ramesse enterrera les derniers espoirs du Magic. Le Toyota Center est debout, tu métonnes pu-tain.
Une performance de plus à ranger au rayon des dingueries de James Harden, peut-être la plus grande à ce jour. Premier triple-double à 60 points de l’histoire et le pire dans tout ça, c’est que ça ne nous paraît même pas exceptionnel tellement le barbu nous a habitué à de telles douceurs. Alors aujourd’hui bon sang, rendons-nous compte de la folie de ces chiffres. 60/10/11. Soixante, dix, et onze. Wow.