Jimmy Butler s’est fait opérer avec succès de la main droite : prochaine étape, s’en servir pour signer sa prolongation ?
Le 27 juil. 2018 à 21:35 par Paul-Arthur Certain
Plutôt discret d’ordinaire, le nom de Jimmy Butler revient avec insistance ces dernières semaines dans l’espace médiatique. Des rumeurs affirmant qu’ils ne supportaient plus de jouer le moniteur de colonie de vacances auprès des Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins et compagnie avaient d’abord surgi. Par la suite, l’ancien arrière des Bulls a gentiment refoulé le frontoffice de Minnesota concernant une éventuelle prolongation de contrat. Jimmy Buckets sera donc disponible sur le marché des agents libres à l’été 2019. Pour l’heure, opéré de la main droite, il ne participe donc pas au mini-camp traditionnel de Team USA.
Evacué de Chicago avant la Draft 2017 contre Zach LaVine, Kris Dunn et un septième choix qui deviendra Lauri Markkanen, Jimmy Butler s’est parfaitement adapté à sa nouvelle franchise. Déjà considéré comme le franchise player des Bulls pendant les absences de Derrick Rose puis après son départ, il n’a pas tardé à s’affirmer comme le go-to-guy des Timberwolves. Son tandem offensif extérieur-intérieur avec Karl-Anthony Towns a fait des ravages, à tel point que l’autre grand espoir de la franchise, Andrew Wiggins, a très vite été relégué à un rôle de troisième option. Capable de poster son adversaire, de scorer en pull-up et en catch-and-shoot, Jimmy Buckets est devenu un attaquant hors pair capable de scorer de n’importe où. Pourtant, peu de personnes l’imaginaient exceller dans ce registre lors de ses débuts à Chicago. Sélectionné en trentième position de la Draft 2011, le poste 2-3 évoluait chez les Golden Eagles de Marquette en NCAA. Il s’est très vite imposé dans le système défensif de Tom Thibodeau grâce à ses qualités athlétiques et sa faculté à tenir le meilleur extérieur adverse. C’est d’ailleurs ce même Thibs devenu head coach des Wolves qui a fortement incité le front office à recruter JB. Pari réussi puisque grâce aux 22,2 points, 4,9 passes et 5,3 rebonds en 59 matchs de Butler, Minnesota a retrouvé les Playoffs la saison dernière, un stade jamais atteinte depuis 2004. Néanmoins, les Louveteaux ne pèseront pas bien lourd face aux Rockets de James Harden. Ils gagneront tout de même un match et sauveront l’honneur. Le meilleur reste à venir, enfin il paraît.
Champion Olympique en 2016 avec Team USA, Jimmy Butler n’aurait manqué pour rien au monde le mini-camp organisé en ce moment-même à Las Vegas. Cependant, blessé à la main droite, le numéro 23 n’a pas eu la chance d’aller côtoyer ses collègues et travailler sous l’œil avisé de Gregg Popovich. Un pépin musculaire qui l’a même obligé à passer sur le billard. Selon NBA.com, l’opération s’est déroulée avec succès et il devrait être opérationnel pour la reprise et le training camp avec les Wolves. Néanmoins, pas sûr qu’il soit accueilli avec un grand sourire à l’occasion de son retour à Minneapolis. En effet, des rumeurs affirmant qu’il n’apprécierait que moyennement le comportement de KAT ont largement circulé. Pour l’heure, le joueur a poliment décliné la prolongation de contrat de 110 millions de dollars sur quatre ans offerte par la franchise, plutôt logique car sa valeur contractuelle va chercher dans les 70 millions de plus. Mais si le quadruple All-Star avait vraiment des envies d’ailleurs ? Comme par exemple… de potentielles envies communes avec son grand ami Kyrie Irving de rallier les Knicks à l’été 2019, une rumeur qui a pris de l’ampleur ces derniers jours notamment par l’intermédiaire de l’intérieur Turc Enes Kanter.
“Oui, Irving et Butler sont intéressés. Et les Knicks ont de très bonnes chances de les attirer à la prochaine intersaison. J’y crois et je vous promets qu’ils vont venir.
Certains fans ne savent même plus comment écrire Playoffs. Je sais que les médias sont durs avec les Knicks, mais je vous promets que dans deux ans, nous allons remettre les Knicks sur la carte.”
Si la déclaration de l’intérieur des Knicks est avérée, l’été 2019 s’annonce d’ores et déjà passionnant. Pour Minnesota un départ de sa star serait par contre une très mauvais opération. En échange de joueurs prometteurs comme Markkanen, Dunn ou LaVine, les Wolves s’étaient donné le droit de regoûter à la saveur des Playoffs. La franchise se retrouve désormais dans une situation quasi-similaire à celle du Thunder lorsqu’elle a récupéré Paul George l’été dernier. Aura-t-elle la même réussite dans le dossier que Sam Presti et sa troupe ?
Source: NBA.com