J.J. Redick était tout près de signer chez les Pacers : dommage pour eux, les Sixers ont été clutch

Le 27 juil. 2018 à 18:05 par Reda Ghaffouli

J.J Redick
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La free agency de J.J. Redick paraissait des plus tranquilles. Dès le 3 juillet, Philly annonçait ainsi la prolongation du contrat de son arrière titulaire pour un an. Mais visiblement, J.J. aurait été tout proche de signer pour… Indiana. Ah bon ?

À 34 ans, J.J. Redick sort d’un exercice 2017-18 très réussi. 17,1 points, 2,5 rebonds et 3 assists par match à 46% au shoot et 42% à 3-points, l’arrière a tout bonnement compilé la meilleure ligne statistique de sa carrière. Excellent shooteur à distance et défenseur solide, le natif du Tennessee pourrait se fondre dans l’effectif de n’importe quelle équipe, et apporter des minutes de titulaire tout à fait acceptables. C’est donc sans surprise que sa franchise, les Sixers, lui ont accordé une prolongation de contrat d’un an à 12,5 millions de dollars. Mais d’après les dernières déclarations du joueur, cela ne s’est pas passé sans embûche. Comme il le raconte sur son podcast nommé The J.J. Redick Podcast, Jean Jacques Bite Rouge aurait très bien pu signer un peu plus à l’ouest, dans l’Indiana.

“J’ai failli signer avec Indy. Il restait une ou deux heures [avant que le deal ne soit signé, ndlr], on en était très proche. J’avais une deadline à 17 heures… il était 12h30, 13 heures lorsque Philly a changé son offre… J’avais déjà eu toute une conversation avec Nate McMillian. […] J’ai eu un état d’esprit similaire à celui de DeMarcus sur cette free agency… si ton équipe actuelle ne fait pas de proposition suffisante, tu te dois d’aller trouver une offre.”

Dommage pour Indiana, parce que l’option était intéressante : ajouter un J.J. Redick à ce roster des Pacers est tout sauf débile, de sorte à leur apporter une trentaine de minutes de spacing et de sanction à 3-points. Néanmoins les Sixers ont été clutch pour récupérer l’arrière au buzzer. D’autant qu’au final tout le monde est content, puisque Indiana a réussi à récupérer Tyreke Evans et Doug McDermott sur le marché, pour renforcer leur ligne extérieure. Mais la seconde partie de la citation est également intéressante : dans une free agency assez pauvre en salary cap, les offres se font rares, amenant un certain stress chez les joueurs. À désormais 34 ans, Redick sait que son déclin n’est plus très loin, et que ce sont ses dernières chances de récupérer des jolis contrats à huit chiffres, quitte à partir d’une situation qui lui plaisait énormément en Pennsylvanie. Finalement, Brett Brown a aligné les millions, et on est reparti pour une saison.

Énorme clutchitude pour le management de Philadelphie, qui a néanmoins failli voir son titulaire au poste 2 aller vers un rival. Finalement, Jean Jacques Rouge Bite continuera de jouer les tontons en Pennsylvanie, pour 12,5 patates, s’il-vous-plaît.

Source texte : The J.J. Redick Podcast