Officiel : Tyler Ennis rejoint le Fenerbahçe, ça vaut pas LeBron mais il y a quand même Jan Vesely
Le 20 juil. 2018 à 10:48 par Paul-Arthur Certain
Tyler Ennis n’aura pas le privilège de jouer avec LeBron James. Trimbalé de franchise en franchise depuis quatre saisons, le meneur n’a jamais véritablement trouvé sa place au sein de la Ligue. Après un dernier stop chez les Lakers, Ty veut donner un nouvel élan à sa carrière en ralliant la Turquie et Istanbul. Il vient de s’engager avec le Fenerbahçe où il retrouvera notamment notre Jololo national.
L’aventure NBA se termine, peut-être momentanément, pour Tyler Ennis. Le meneur évoluait depuis deux saisons à Los Angeles, chez les Lakers. Back-up de Lonzo Ball, il tournait à 4,1 points et 1,9 passe décisive de moyenne en 13 minutes de temps de jeu. En fin de contrat chez les Angelinos, Ennis ne côtoiera pas le King la saison prochaine. L’arrivée de Rajon Rondo et l’émergence de Josh Hart lui coûtent sa place dans le roster californien. Le natif de Brompton dans l’Ontario avis pourtant tout du futur grand dans les catégories inférieures. En 2013, il dispute le championnat du monde des moins de 19 ans avec le Canada et termine meilleur scoreur de la compétition. Suffisant pour convaincre la prestigieuse fac de Syracuse de le signer. Après seulement une année passée en NCAA, il se présente à la Draft. Finalement, le meneur tombera en 18ème position et prendra la direction de Phoenix. Dans l’Arizona, l’aventure tourne au cauchemar. Ennis joue peu et enchaîne les allers-retours en G League. Il sera finalement transféré chez les Milwaukee Bucks et février 2015. Deux saisons à 4 points et 4,5 unités de moyenne plus tard, il retrouve la Conférence Ouest. En effet, il est une nouvelle fois transféré. Cette fois, direction Houston en échange du fantasque Michael Beasley. En 2017, il rejoint finalement L.A. et signera sa meilleure saison en terme de statistiques avec 7,7 points de moyenne.
En signant au Fenerbahçe, Tyler Ennis est assuré de jouer les premiers rôles dans le championnat turc ainsi qu’en Euroligue. L’équipe coaché par le serbe Željko Obradović reste sur quatre participations consécutives au Final Four, le dernier carrée de la compétition reine en Europe où le Fener avait d’ailleurs triomphé en 2017. A l’époque, les black and blue comptaient parmi leurs rangs un autre Canadien passé par la NBA du nom d’Anthony Bennett, depuis disparu des radars. L’institution turque a également une réputation d’équipe formatrice, un tremplin pour certains avant de rejoindre la NBA. Bogdan Bogdanovic le shooteur de Sacramento, Ekpe Udoh l’intérieur d’Utah ont également été sacré avec les jaunes et bleus. Plus tôt, Enes Kanter ou Omer Asik, deux stars locales, ont posé leurs valises au Fener avant de faire le grand saut. Toutefois, Fenerbahçe c’est du sérieux et sait s’y prendre pour faire progresser les meneurs. Demandez à l’Américain, Bobby Dixon. Non-drafté et passé par l’ASVEL, Le Mans ou Gravelines en France, le petit gabarit d’1m78 a explosé depuis son arrivée dans la formation turque. A 35 ans, il pourrait enfin passer le relais à un profil plus jeune.
En Turquie, Tyler Ennis découvrira la ferveur de l’Ülker Sports Arena. Si le basket est né aux Etats-Unis, la passion de la balle orange existe véritablement en Europe. Avec l’émergence de nouveaux talents comme Giannis Antetokounmpo ou plus récemment Luka Doncic, les championnat européen prennent de l’importance. Désormais, des joueurs en manque de temps de jeu n’hésitent plus une seconde pour aller se relancer là-bas.
Source texte : Eurohoops.net
