Jonas Jerebko quitte le Jazz et devrait s’engager avec les Warriors : qui a dit que la Suède avait tout perdu hier ?

Le 08 juil. 2018 à 08:55 par Giovanni Marriette

suède, Jonas Jerebko

A toi, jeune suédois ayant vécu l’élimination de ton pays hier en Coupe du Monde comme un véritable crève-cœur, voici de quoi te réjouir en ce dimanche matin. Car entre deux tartines de beurre salé, tu peux déjà annoncer à ta famille que la Suède ajoutera une ligne à son palmarès sportif en 2019, puisque Jonas Jerebko devrait s’engager très prochainement avec les futurs champions NBA.

Un combo sniper/éboueur, profil recherché dans la NBA contemporaine

Il fait partie de ce genre de mecs avec qui on partirait bien à la guerre les yeux fermés et sans nourriture. Parce que Jonas Jerebko, c’est ce type qui vous met des pions de temps en temps mais qui peut également être capable de chasser les ours à main nue. Après avoir fait le bonheur des Pistons et des Celtics, le poste 4 un peu fuyant avait fait le bonheur du Jazz la saison passée (5,8 points et 3,3 rebonds en 15,3 minutes en sortie de banc), représentant à merveille l’état d’esprit instauré par Quin Snyder et ses badass. Oui mais voilà, après avoir reconduit les contrats de Derrick Favors, Dante Exum et Raul Neto, le Jazz se devait de lâcher un peu de lest dans son cap et c’est donc ce bon vieux Jonas qui trinque. Les 4 millions prévus pour la saison prochaine étaient de trop et si personne ne matche son salaire avant demain, le routard de 31 ans se retrouvera free agent.

Un mal pour un bien, paraît que le mec va rejoindre une Dream Team

Pas de panique néanmoins, puisque si aucune franchise un peu suicidaire ne se décide à proposer à Jerebko les fameux 4,2 millions, le n°39 de la Draft 2009 devrait s’engager pour un an au minimum vétéran avec… les Warriors. On a connu pire comme situation, et on peut d’ores et déjà affirmé qu’à ce prix-là le deal entre l’intérieur et l’épouvantail de la NBA sera gagnant-gagnant. Un sniper de plus dans une armée déjà imbattable, et le genre de gars qui n’hésitera pas une seconde pour endosser le rôle ingrat du bad-guy qui pose des écrans que vous ne verrez même pas chez Confo.

Les Warriors 2018-19 continuent de se construire et jour après jour, cette équipe fait de plus en plus peur. Pour Jerebko cette “promotion” est cent fois méritée après neuf saisons à jouer les vigiles aux quatre coins des États-Unis. Gagnant-gagnant qu’on vous dit…


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