NBA Flashback 2017-18 #1 : quand Gordon Hayward lançait de la pire des manières la saison des Celtics

Le 01 juil. 2018 à 20:31 par Giovanni Marriette

Flashback, Gordon Hayward
Source image : youtube

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

NBA is back, et nos sourires avec

La chronologie est parfois cruelle mais on ne pouvait passer cette soirée du 17 octobre sous silence. Flashback. Ça y est, enfin, la NBA est de retour en cette douce soirée d’automne. Le Rockets-Warriors est pour plus tard dans la nuit, et c’est un succulent Cavaliers-Celtics qui nous est offert en opening game. Rockets-Warriors… Cavs-Celtics… elle est forte cette NBA, elle connaissait déjà les Finales de Conférence avant même le début de la saison. Nous dans tout ça ? La foule est en délire, les tables basses se sont de nouveau transformées en buffets géants et nos nuits vont reprendre ce soir-là leur lumière habituelle, une lueur portée disparue depuis quatre trop long mois. Et quoi de mieux pour une reprise que de nous offrir le premier affrontement entre LeBron James et… Kyrie Irving, fraîchement bostonisé et surtout émancipé de son ancien boss, un Uncle Drew déjà en mission pour montrer aux Cavs qu’il est capable de gagner seul, sans King à ses côtés. Pour le reste ? Le nouveau venu Gordon Hayward et les jeunes Jaylen Brown, Marcus Smart, Terry Rozier et Jayson Tatum font déjà espérer le peuple vert alors que côté Cavs… Dwyane Wade, Derrick Rose et Jae Crowder sont titulaires tandis que tout l’Ohio attend le retour en forme d’Isaiah Thomas. Une phrase qui sonne comme si elle sortait tout droit de l’Antiquité, preuve aussi des nombreuses vies vécues cette saison par la franchise de l’Ohio.

Un entre-deux, de la joie, trois cacahuètes… et le drame

La bonne humeur était pourtant de mise mais la NBA nous joue parfois des tours bien désagréables. Et le premier de la saison aura lieu très tôt, après à peine six minutes de jeu. Cinq minutes et quinze secondes exactement, lorsque l’ancien franchise player du Jazz va tenter un back-door dans la défense des Cavs et s’envoler pour réceptionner une passe d’Al Horford dans le dos de Jae Crowder. LeBron vient en aide mais est en retard, Hayward chute et retombe sur sa jambe gauche, Jaylen Brown profite du carambolage pour scorer deux points faciles mais… le premier replay est terrible et la communauté toute entière voit son souffle coupé. La cheville de Gordie lui dit littéralement bonjour et on s’en tiendra à ces quelques mots pour décrire l’image qui restera comme la plus sauvage de la saison, déjà. Les regards des protagonistes ne trompent pas et si la Quicken Loans Arena a les larmes aux yeux et que les joueurs de Cleveland s’éparpillent aux quatre coins du parquet en se tenant la tête entre les mains, une autre image fait immédiatement le tour du monde. Celle de tous les Celtics se rassemblant presque instantanément, comme pour conjurer le sort, comme pour ne faire qu’un seul homme. Des prières, et la promesse déjà que ce groupe restera soudé quoiqu’il arrive. Le match reprendra, évidemment, mais dans une atmosphère rarement vue ces dernières années. Un match à finir mais rien de plus, et une victoire de Cleveland 102-99, une victoire tellement insignifiante pour des mecs ayant vu une telle horreur de si près.

Un diagnostic terrible et tout un plan à reconstruire

Même le Docteur Strauss l’aurait prédit, c’est bien entendu la saison de Gordon Hayward qui prenait fin sur cette réception dramatique. Fracture de la cheville, on se dit déjà “à la saison prochaine”. Toute une stratégie à revoir pour Brad Stevens, des dents qui grincent pour ceux qui ont misé 128 millions sur leur acquisition, même si dans ces moments-là l’humain prend le pas sur le financier. Comme la vie est bien faite ? Cet évènement aura le don de fédérer le groupe celte sur le début de saison et Brad Stevens et ses homies passeront ensuite sept mois à se battre contre les blessures. Celle de Gordon Hayward bien sûr, qui ne reviendra comme prévu pas de la saison, puis celle de Kyrie Irving qui ratera les Playoffs, sans compter les absences plus courtes mais non moins gênantes de Jaylen Brown, Marcus Smart ou encore Daniel Theis. Une cavalcade d’absences qui n’empêchera pas les C’s d’atteindre les Finales de Conférence et de pousser les Cavs à un héroïque Game 7 de LeBron, un de plus. Une saison tient parfois à un fil, et dans ce cas présent à… un os. Absolument personne n’aurait pu prédire un tel opus des Celtics ce soir-là, une nuit si particulière où notre joie de nous re-lever la nuit fut transpercée violemment par une mauvaise chute et une cheville qui se brise…

Par respect pour les âmes sensibles, nous éviterons encore cette fois-ci de partager la vidéo de la blessure. Nous préférerons du coup vous offrir la recette ci-dessous, beaucoup plus agréable à visionner.


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