Officiel : Victor Oladipo nommé Meilleure Progression de l’année 2017-18, logique totale !
Le 26 juin 2018 à 06:31 par Bastien Fontanieu
Qui aurait pu prédire une telle saison pour l’ami Victor Oladipo ? Personne. Et pourtant, qui a voté en sa faveur pour le titre de Meilleure Progression de l’année 2017-18 ? Tout le monde.
No disrespect envers les autres candidats de cette catégorie, qui ont réalisé de superbes performance au sein de leur campagne, mais on parle ici du trophée qui était le plus facile à décerner. L’écart était tel entre Totor et les autres qu’on en venait presque à regretter la blessure de Kristaps Porzingis, il y a 7 mois. Revisitons cette incroyable année proposée par l’arrière des Pacers. Membre du Thunder il y a un an, Oladipo est transféré dans un package contre Paul George, histoire de faire son retour dans l’Indiana où il a fait son université. Considéré comme un joueur talentueux mais sans le moteur d’un All-Star, l’arrière décide de changer l’intégralité de son approche dans le jeu et aborde la saison suivante avec les crocs d’un leader. Ce qui suivra sera, sans l’ombre d’un doute, une des plus belles stories de toute la NBA. Chez des Pacers annoncés dans le bas de l’Est, avec des coéquipiers soit moyens soit considérés trop inexpérimentés, le marsupial va mettre sa cape de superhéros et placer la franchise d’Indianapolis sur son dos. Décollage immédiat, let’s go. Résultats collectifs excitants, money-time totalement géré, les grosses performances qui vont bien avec et la sérénité d’un jeune homme qui a atteint le level supérieur : ça y est, le phénomène dont on parlait le soir de sa Draft est bien arrivé chez les grands. Et avec cette révélation personnelle vient la première des distinctions, une invitation ultra-méritée pour le All-Star Game à Los Angeles. Sauf que Victor a soif et ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.
“Shout out to the Pacers organization for believing in me. It’s only the beginning for us.” – @VicOladipo after winning 2017-2018 #KiaMIP #NBAAwards pic.twitter.com/scpBs5M91D
— NBA on TNT (@NBAonTNT) 26 juin 2018
Une fois la case californienne validée en février, Oladipo garde les deux pieds sur la pédale d’accélération et refuse de laisser le script le rattraper. Les Pacers vont s’effondrer, l’arrière va avoir un coup de mou, le finish sera trop intense. Tout est envoyé comme de la boue dans la gueule du All-Star, qui n’accepte pas de se faire tabasser par la tendance. Et à force d’abnégation comme de leadership, c’est un ticket pour les Playoffs qui est validé… fin-mars. Oui, fin-mars, Oladipo mène ses Pacers dans le Top 8 de l’Est et la hype est de nouveau présente dans les champs de blé de l’Indiana. 23,1 points, 5,2 rebonds et 4,3 passes avec 2,4 interceptions en bonus, du matos de leader, tous les soirs, comme un grand. Exactement ce qu’Orlando espérait avoir en le draftant quelques années auparavant, exactement ce que Kevin Pritchard visionnait en le récupérant dans le transfert de PG un an auparavant. Le boss des Pacers donne voie à une story remarquable, qui permet à sa franchise de se positionner avec ambition pour le futur. Oui, Clint Capela et Spencer Dinwiddie ont fait le boulot dans leur équipe, mais aucun n’a pu toucher ou caresser la cheville d’un Victor Oladipo sensationnel.
Il y a quelque chose de plaisant, dans le fait de voir Oladipo repartir avec de trophée de Meilleure Progression de l’année. Peut-être parce que c’est un gars bien. Peut-être parce que c’est un putain de joueur. Peut-être parce que c’est un peu des deux, et bien plus encore : on n’attend qu’une chose, c’est de le revoir jouer en octobre prochain.