Trevor Ariza veut toucher un petit pactole cet été : un dossier bien flippant pour les Rockets
Le 17 juin 2018 à 14:15 par Bastien Fontanieu
On parle de pas mal de franchises qui pourraient faire de grosses emplettes cet été, mais peut-être ne parle-t-on pas assez des Rockets. Attention, entre le dossier Trevor Ariza et d’autres bien sucrés, la franchise de Houston pourrait transpirer.
Après une saison record pour les Texans, on s’attend à ce que tout le monde reparte pour un tour et aille cette fois taper les Warriors à domicile, plutôt que d’envoyer de la brique à tout va en plein Game 7. Mais entre ce qu’on aimerait voir et ce qui va se passer, il existe une case inévitable et qui peut changer bien des choses : on appelle ça le business. Et chez les Rockets, c’est peu dire s’il va y avoir du biz à gérer, avec des joueurs à conserver et qui n’ont pas prévu d’aller voir le management de Houston les mains dans les poches. Chris Paul, Luc Mbah a Moute, Gerald Green, Clint Capela et Trevor Ariza, cinq bouches dont trois principales à devoir nourrir, c’est costaud. Et le petit souci qui pourrait se poser du côté de H-Town, c’est le fait que les trois têtes en question ont faim. Mais genre, vraiment faim. On a vu CP3 parler de vouloir un contrat max cet été, le bras-droit de James Harden a été énorme face aux Warriors et signera certainement son dernier gros deal avant de sérieusement vieillir, donc on peut légèrement comprendre sa motivation. On a aussi vu Clint Capela devenir fondamental dans la NBA actuelle tout en voyant des pivots prendre full-max en n’étant pourtant pas aussi valuable que lui, difficile de croire que son agent ne va pas débarquer chez Daryl Morrey avec la bouche en coeur. Vient enfin le dossier Trevor Ariza, qui s’il semble moins important est pourtant fondamental dans la réussite des Rockets. Et bibi, il veut combien pour cet été ?
Selon une personne proche d’Ariza et de ses pensées, l’ailier vétéran va demander un contrat plus important lorsque le marché des agents libres s’ouvrira. Ariza souhaiterait apparemment un contrat dans les alentours de 50-60 millions de dollars sur 4-5 ans, soit 30-40 millions de plus que ce que Houston voudrait lui offrir. La personne en question a parlé de façon anonyme, car elle n’est pas autorisée à parler publiquement des plans de free agency d’Ariza.
C’est ce qui pendait au nez des Rockets et pourrait leur causer de sérieux soucis, dans le cinq de départ. Depuis des années, Ariza est considéré comme un des joueurs les plus “sous-payés” de la Ligue en n’ayant jamais touché 9 millions de dollars la saison, alors que le type est incroyable en défense, adroit à trois-points, jamais là pour gueuler sur qui que ce soit, capable de séduire CP3 pour venir à Houston et propriétaire d’un gros temps de jeu. Coéquipier modèle, Trevor est un peu le gentil petit pote qu’on peut avoir à ses côtés et qui va forcément accepter de faire un effort financier… sauf que non, pas pour cette fois. Ariza a certainement envie d’être payé à sa juste valeur, et c’est tout à fait audible quand on voit les copains à son poste qui prennent des blindes phénoménales. Du coup, même si Morey est un fou-né et le nouveau proprio des Rockets semblent avoir le chéquier facile, il va falloir trancher sur les joueurs à conserver et ceux qui devront partir. Car tout bon multimillionnaire qu’il est, le banquier de Houston ne pourra pas filer le max à CP3, un autre à Capela, une blinde à Ariza et espérer garder un banc solide pour tenir tête aux autres équipes la saison prochaine. La fin de l’ère Ariza chez les Rockets ? Possiblement. Mais entre ce qui est demandé maintenant et ce qui se passe autour d’une table, il y a un sacré pas. Le management texan pourra tenter de négocier avec son ailier, puis le meneur et le pivot, afin que tout le monde accepte de tendre la main pour repartir tous ensemble dans la même team.
Cela fait trop longtemps que Trevor Ariza a un des contrats les plus friendly de toute la NBA. L’heure est venue pour le vétéran de se faire payer comme un grand, ce qui pourrait casser le cinq de départ des Rockets. Attention, attention.
Source : USA Today