Les Warriors ont encore choke dans le money time : mais que se passe-t-il à Golden State ?
Le 25 mai 2018 à 06:17 par Bastien Fontanieu
Encore une fin de match serrée, encore un grave cas de choke. Les Warriors avaient déjà chié leur money-time à domicile, ils ont cette fois réalisé la même prouesse… à Houston. Inattendu.
Mais que se passe-t-il à Golden State ? Où sont passés les vétérans, confiants, surdoués, sur la même longueur d’ondes, qui pouvaient rouler sur tout le monde quand la température augmentait ? Lors du Game 4 perdu à l’Oracle Arena, les Warriors étaient déjà tombés sur une grosse défense de Houston, et ce fût à nouveau le cas ce jeudi dans l’antre des Rockets. Avec des Tucker, Ariza, CP3, Gordon et autres cadenas mettant leurs mains dans la gadoue, ça sentait la connerie venant de l’équipe d’en face… mais pas GS. Pas les champions en titre, qui ont déjà tout vécu et se sortent systématiquement de leur merde. Malheureusement pour Steve Kerr, qui a lui aussi sa part de responsabilité dans ce merdier de fin de match, c’est une nouvelle fois dans la défaite que ses joueurs ont totalement craqué en fin de rencontre. Déjà, le trois-points raté par… Quinn Cook, sur une passe de Draymond Green avec 50 secondes à jouer. Dur dur pour le jeune joueur de devoir sanctionner, mais c’était là le début d’un enchaînement assez dramatique pour les Warriors. Avec un point de retard et la patate chaude dans ses mains, Cook hésite et envoie une brique que les Rockets récupèrent avec joie. Surtout que de l’autre côté du terrain, Chris Paul est le visage en peine, lourdement touché à la cuisse. Première bourde, à 5 contre 4.
Ensuite, il y a une bonne défense de Golden State, et donc la balle pour repasser devant, qui revient dans les mains de Stephen Curry. Le meneur tente un push shot avec la planche, et clank, ça ne rentre pas. Le rebond est gobé par les joueurs de Houston, qui évitent les sanctions avec une réussite folle. Ne nous dites pas qu’il va y avoir un troisième miracle de suite, si ? Bingo. Trevor Ariza ne met qu’un lancer sur deux… Draymond dribble au rebond et donc force une remise en jeu éloignée du panier des Rockets, et l’ami Green va se rétamer balle en main sur l’ultime possession des siens. Mains qui glissent, manque de concentration, quelle que soit la raison c’est tout un Toyota Center qui explose. Normal, leurs soldats vont taper les Warriors et prendre l’avantage 3-2 dans la série, ce qui sera officiellement validé quelques secondes plus tard. Mais si la plupart des regards texans sont tournés vers la cuisse de CP3, tous les autres venant de Californie sont penchés sur la troupe de Golden State. Qu’est-ce que c’est que ce money-time ? Comment manquer autant de discipline ? Et quel est l’ordre hiérarchique, sachant que les joueurs semblaient parfois s’emmêler les pinceaux ? Parfois du Curry, souvent du KD, et des tentatives burnées de Draymond, c’est clairement pas une équipe rassurante qui s’est pointée à Houston ce jeudi, malgré tous les propos positifs tenus par Kerr en conférence d’après-match.
Embourbés dans la défense des Rockets, les Warriors enchaînent les conneries et font surtout passer Houston pour l’équipe nettement plus sereine dans le money-time : un comble, quand on voit l’expérience globale à GS et les stars présentes dans l’effectif…
La dernière possession des Warriors…pic.twitter.com/gSC9cjc0W5
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 25 mai 2018