Les notes de Warriors – Rockets, Game 4 : merci au faux Klay Thompson de s’être pointé

Le 23 mai 2018 à 08:43 par Bastien Fontanieu

Klay Thompson
Source image : YouTube

C’est bien de faire semblant de s’y connaître en basket, mais ce qu’on préfère vraiment par dessus tout, c’est de noter les joueurs lors des grands matchs. Et après un Game 4 entre Rockets et Warriors, beh ça se tente. Lezgo.

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WARRIORS

Klay Thompson (2) : mais en fait on croyait que c’était une blague, le coup du mec totalement bouffi avec un bouc de camionneur qui prend des selfies avec des fans. C’est lui, Clé Tomsonne ? Passes dans le public, airball au shoot, tir de la gagne forcé, la totale. Ok il avait mal au genou, mais c’est comme dire que t’as loupé ton bac parce qu’il pleuvait.

Stephen Curry (7) : babyface, doubleface. Première mi-temps fantomatique avec des soucis de faute, deuxième mi-temps royal en mode supernova. C’est lui qui remet GS dans le game, c’est lui qui aurait dû finir le boulot. Les mains sur les cuisses lors de la dernière possession, carton jaune. Pour le reste, on le répète : les Warriors vont à la vitesse de leur meneur. Donc à lui d’enlever le A collé sur le cul du camion pour le Game 5.

Draymond Green (5) : toujours aussi polyvalent, mais des erreurs qui ont coûté cher aux siens. Une gorgette à l’arceau ? Un écran illégal ? Même quand il a demandé temps-mort au buzzer, les arbitres l’ont nexté. Trop de balles perdues (5).

Kevon Looney (4) : des soucis de fautes assez mal gérées, dommage car il a sa place dans la série. Non, on ne fera pas de punchline forcée sur les Looney Tunes cette fois-ci, on dit simplement qu’il faudrait éviter un That’s All Folks au Game 5.

Kevin Durant (5) : euh… non. Pas ce KD made in OKC, non merci. Les isolations forcées et tirs ultra-compliqués quand ton équipe a besoin de se relancer, non merci. N’a créé quasiment aucun mouvement de balle, a suivi la vague de Curry et a même donné le tir de la gagne à Clé Tomsonne. Panique totale sur la dernière possession, on aurait dit LeBron en 2011. Quand est-ce qu’il va s’arrêter de copier le King ?

Shaun Livingston (2) : joli poster sur Capela, joli quatuor de balles perdues en 15 minutes.

Nick Young (2) : il a joué, c’est la seule chose que vous devez savoir.

Jordan Bell (3) : est-ce que quelqu’un a un numéro pour contacter Michel Cloche ? On demande, parce que jouer en NBA actuellement et continuer à orienter James Harden sur sa main gauche, c’est tout proche de la bêtise.

Andre Iguodala (10) : tu joues pas et ton équipe perd, seuls les vrais savent.

Steve Kerr (3) : celle-là est pour Stevie. L’indiscipline de son équipe en attaque, le money-time dégueulasse, la dernière possession en dédicace aux équipes de départementale, le temps-mort pas pris quand il le fallait… Quand GS faisait n’importe quoi, il fallait quelqu’un pour donner des claques et Kerr était malheureusement penché sur son Sudoku. On se réveille.

ROCKETS

Clint Capela (5) : compliqué pour lui d’avoir beaucoup de temps de jeu dans une série avec autant de marmots qui lui tournent autour, mais Mister Toblerone a envoyé son petit 8-13 contractuel en 25 minutes. Clean Capela.

James Harden (7) : disons qu’on lui met 25 pour sa première mi-temps et 1 pour la deuxième. Indéfendable en début de match, le barbu a méchamment baptisé tous ses défenseurs et Draymond Green au passage à l’arceau. On était bien, à la pause. Puis Harden a décidé de nous faire une Spurs 2017 en campant derrière l’arc, et heureusement Chris Paul était dans le coin. Un peu de défense, un peu de scoring, pas le match le plus linéaire mais l’apport de MVP qu’il fallait.

Chris Paul (8,5) : le Point God s’est pointé, le Point God a dicté. Quel bonheur de le voir exceller au plus haut niveau, c’est lui qui calme l’Oracle Arena dans tout le dernier quart, et c’est lui qui mérite la balle du match. Roi du yo-yo, maître du mid-range et chef du pick and pop avec ses extérieurs. Le meilleur joueur de la rencontre, sans hésiter.

P.J. Tucker (6) : quelques 44 minutes passées à cavaler comme un chien derrière un facteur, pas le moindre tir extérieur rentré mais 16 immenses rebonds pour sa taille et une légende qui grandit jour après jour. Tucker, bouffon ultime à Phoenix et X-facteur à Houston, tout va trop vite en NBA.

Eric Gordon (5) : il rentre pas une bille de toute la rencontre… sauf l’un des plus gros shoots du match. Défense tenace, les joues toujours aussi pleines, faudrait penser à avaler les haricots un de ces quatre. Vingt ans qu’il fait des réserves, ça va deux secondes.

Trevor Ariza (7) : oui, c’est le deuxième meilleur Rocket de la rencontre avec Harden. Quand vous fatiguez autant Kevin Durant (9/24 au tir), rentrez de gros tirs et contrez celui de l’égalisation, vous méritez votre note. On le rappelle une dernière fois : Trevor est payé moins de 8 millions cette saison. Une aberration.

Gerald Green (4) : sa séquence en deuxième mi-temps était tout simplement épique, du Gerald Green gonflé à 1000%. Trois points, bonne défense, brique, bonne défense, brique, bonne défense, sortie. Le mec est un flipper-humain.

Ryan Anderson (10) : tu joues pas et ton équipe gagne, seuls les vrais savent.

Mike D’Antoni (8) : il a transpiré à grosses gouttes dans le troisième quart, mais quand Houston a tremblé du poignet c’est lui qui a calmé tout le monde. Assurance totale et regard déterminé, MDA a distribué les pills tranquillisantes à tous ses joueurs et le dernier quart était sublime d’abnégation. Visiblement ému par la victoire, et tu m’étonnes. Elle est énorme.

Game 5 jeudi soir, en direct du Toyota Center. Les bulletins de note seront à nouveau de sortie alors soyez à l’heure, sous peine de passer un quart d’heure au coin. Allez, café.


Tags : rockets, Warriors
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