Les Warriors sont en finale de conférence : 4-1 face aux Pelicans, envoyez Houston !

Pas de panique, ni de retour en Louisiane pour les Warriors. Menant leur série 3-1, les hommes de Steve Kerr sont rentrés à l’Oracle et ont terminé leur demi-finale avec la manière : goodbye, Pelicans, hello, Rockets.

Impossible de laisser passer cette opportunité. Laquelle ? Celle de pouvoir jouer Houston avec des jambes fraîches. Les potes de Draymond Green savaient qu’il y avait de fortes chances pour que les Rockets terminent leur business de leur côté ce mardi, en recevant le Jazz à domicile. Une mission gérée par Chris Paul, qui ne faisait que confirmer le besoin de Golden State dans son calendrier de repos. Si Houston obtient 5 jours off avant d’entamer leur finale de conférence, autant avoir le même bonus sur notre route. Ce sont donc des champions en titre concentrés et déterminés qui ont attaqué leur rencontre, utilisant leur fameux troisième quart-temps de la muerte pour distancer les Pelicans. Pourtant engagés et tenant le regard avec les hôtes, les visiteurs venus de New Orleans ne pouvaient malheureusement pas compter sur un Rondo touché et un casting loin de pouvoir concurrencer celui de Golden State. Rotation à 8 joueurs pour Alvin Gentry, dernières forces envoyées dans la bataille, jusqu’à ce que le barrage explose en sortie de mi-temps. Foutu troisième quart-temps, celui que de nombreuses équipes vivent tel un cauchemar éveillé quand on voit ce que les Warriors peuvent proposer. Défense réajustée, attaque limpide, devant un public voulant justement célébrer sa qualification pour le tour suivant les boys d’Oakland ont été injouables sur ces 12 minutes de jeu : un 36 à 19 qui écartera NOLA quasiment une bonne fois pour toutes, les Pels effectuant tout de même leur comeback dans le dernier quart avant de rendre les armes au finish. Draymond, évidemment, était au coeur des belles actions californiennes, terminant sa sublime série avec un 19-14-9-3-2 des plus complets.

Attendus en finale de conférence, les Warriors étaient donc contents mais loin d’être satisfaits. Pour eux, l’objectif ultime est évidemment de réaliser le back-to-back, ce qui demandera un effort colossal cette saison car peu d’équipes ont offert autant de potentielle résistance que celle de Houston cette année. Avec un bilan de saison régulière splendide, des matchs remportés sans trembler en régulière et une confiance qui semble plus haute que jamais au sein du vestiaire, les Rockets se sentent capables de battre Golden State et ça Steve Kerr le sait très bien. C’est pourquoi l’entraîneur des Dubs aura du pain sur la planche sur les cinq prochains jours, plutôt qu’une quasi-semaine de farniente sous le soleil d’Oakland. Comment freiner James Harden ? Comment ce faire sans s’exposer à de potentielles représailles venant de la part de Chris Paul ou ses potes ? Comment se défoncer en défense sans se tuer en attaque ? Autant de questions, et tant d’autres, qui seront abordées sur les prochains jours. Le bonheur, pour nous, est évidemment de voir le build-up grimper en flèche jusqu’à lundi soir, date du premier match entre ces deux superpuissances offensives. Le malheur, pour les joueurs, est de devoir attendre jusque là avant d’en découdre. A peine qualifiées que les deux équipes évoquent déjà l’autre en se frottant les mains. Autant dire que chaque minute de ces finales de conférence sera inoubliable.

Pas de surprise, en tout cas, concernant ces demi-finales. Les Warriors devaient s’occuper de New Orleans, cela n’a pas traîné. Maintenant on attend le champion en titre au tour suivant, pour son plus gros test depuis… beh depuis toujours, peut-être. Allez, à lundi.