Preview Game 5 Celtics – Sixers : win or go home pour Philly, on va voir si le Process est capable de step-up

Le 09 mai 2018 à 18:29 par Giovanni Marriette

Source image : Sports Illustrated

Voilà peut-être bien le dernier match de la saison des Sixers, après presque sept mois de sourires offerts à une fanbase qui avait sorti ce terme de son vocabulaire depuis un paquet d’années. Dernier sursaut avant de déposer les armes ou nouvelle désillusion, on va en tout cas profiter de ce qui pourrait être la dernière occasion d’admirer la jeune équipe de Brett Brown en 2017-18.

Et parce qu’on est sympa… récap du Game 1 ici, du Game 2 , du Game 3 ici-même et du Game 4 juste là.

Deux écoles en ce qui concerne les Sixers. D’un côté ceux qui se félicitent d’une saison en tous points réussie (52 wins, l’éclosion de deux des futurs princes de la Ligue, un jeu sexy à souhait et un futur florissant)… et de l’autre les aigris du game, aka ceux qui n’exagèrent pas du tout en plaçant Jayson Tatum au-dessus de Ben Simmons dans la course au ROY parce qu’il a été au-dessus pendant une semaine et demie. La team mémoire courte comme on les appellera aujourd’hui, qui croient peut-être qu’une équipe ayant cumulé cinquante victoires en quatre ans se doit d’être en Finales NBA dès sa première vraie saison réussie. On va mettre tout le monde d’accord, la saison des Sixers EST réussie. Est-ce infamant de se faire rentrer dedans par une institution telle que celle de Boston, sachant qu’un génie officie à sa barre et que le roster actuel est peut-être le seul de la Ligue à pouvoir concurrencer celui de Philly en terme de jouissance à court et moyen terme ? La réponse tient bien évidemment en trois lettres et commence par un la lettre n. Les Playoffs sont bien souvent une histoire de match-ups, demandez voir aux Blazers et aux Raptors ce qu’ils en pensent. Pour l’instant ? Les Sixers ne trouvent peut-être pas la solution face au collectif de Boston et à la multiplicité de ses dangers, mais il apparaît que pas grand monde ne pourrait en être capable en ce début de mois de mai, à part un certain ailier à Cleveland. La jeunesse de Philly a trouvé son maître, une équipe qui a su entourer ses gamins par un ou deux darons aussi talentueux qu’autoritaires, et on se répète mais quoiqu’il arrive ce soir, on pourra parler de cet opus 2017-18 comme d’un must-see en Pennsylvanie, et probablement le début d’une grande et belle histoire.

#La clé du match : Ben Simmons a un honneur à préserver

On a énormément parlé du duel entre Donovan Mitchell et Ben Simmons dans la course au trophée de Rookie of the Year et sur ces demi-finales de Conf la photo n’a pas lieu d’être puisque c’est… Jayson Tatum qui rayonne de tout son être. 23,3 points par match à plus de 50% au tir pour l’albatros des C’s, tandis que le n°1 de la Draft 2016 bafouille son basket, il n’en fallait pas plus à la magnifique et très objective communauté celte pour sortir les vuvuzelas à chaque fois que Benny touche la gonfle. He’s a rookie ou not a rookie, il n’empêche que les 13,5 point à 37% du meneur des Sixers sont bien décevants sur cette série et que l’Australien serait bien inspiré de nous sortir au moins un match dont il a le secret avant la fin de cette demi-finale. Histoire de finir sur une bonne note et de rappeler à quelle point sa saison de rookie fut exceptionnelle, malgré cette dernière ligne droite bien compliquée. Ce soir ou jamais, en mode Taddei, parce que si Tatum graille une nouvelle fois son presque camarade de promo…

Rendez-vous est pris cette nuit à 2 heures au TD Garden, et le public a déjà préparé ses mouchoirs blancs. Objectif retour au Wells Fargo Center pour des Sixers qui rêvent encore d’être la première équipe de l’histoire à remporter une série après avoir été menés 3-0, mais pour cela il faudra déjà l’emporter dans une salle qui n’a encore pas connu la défaite depuis le début des Playoffs…