Nick Calathes bientôt de retour en NBA ? Cette fois-ci, faudra essayer de slalomer entre les piqûres
Le 03 mai 2018 à 08:32 par Hugo Chalmin
Après le génie Milos Teodosić et l’artilleur Bogdan Bogdanović l’année dernière, un autre cador de l’Euroleague pourrait (re)rejoindre la grande famille de la NBA. C’est ainsi l’actuel meneur du Panathinaikos d’Athènes, Nick Calathes, qui serait intéressé par un retour sur le sol américain.
Et on ne peut pas dire que ses deux saisons dans la Grande Ligue soient passées inaperçues. L’Americano-grec né en Floride avait foulé les parquets NBA pour la première fois en 2013 avec les Grizzlies. Nommé rookie du mois de février dans la Conférence Ouest, la suite est beaucoup moins reluisante. En avril 2014, il est suspendu vingt matchs pour violation de la politique anti-drogue de la NBA. Testé positif au tamoxifène, il avait alors expliqué que la prise de ces médicaments visaient à lutter contre la calvitie. Drôle d’idée de vouloir combattre la perte des cheveux, son altesse Jojo s’en était pourtant plutôt bien sorti quelques années auparavant…
Selon le lanceur de bombes Adrian Wojnarowski, celui qui tourne à 14,6 points 3,8 rebonds et 8 passes de moyenne cette saison avec le Panathinaikos envisagerait de faire son retour aux États-Unis cet été en tant qu’agent libre.
Au sein de la très relevée Euroleague, Calathes fait partie des tous meilleurs meneurs du championnat. Du haut de ses 29 ans, l’international grec pourrait apporter son aide en sortie de banc à de jeunes point guards prometteurs. Rejoindre les Kings en tant que back-up du marché du shit mis en place par Zach Randolph de De’Aaron Fox ne serait ainsi pas une mauvaise alternative pour les deux parties, et il y retrouverait également un ancien pensionnaire de l’Euroleague en la personne du sniper serbe Bogdan Bogdanović. En revanche, ne comptez pas sur lui pour apporter du spacing. Si l’arrière grec est un meneur solide d’1,98 m, ce n’est pas le genre à prendre feu du parking. A 29% derrière l’arc cette saison en Euroleague, il tournait à 31 puis à 26 % dans l’exercice lors de ses deux saisons à Memphis.
Un meneur remplaçant avec de l’expérience comme Calathes devrait trouver preneur en NBA même s’il est difficile de croire qu’il y restera 50 ans. Attention par contre à ne pas réitérer les mêmes erreurs que dans le passé. On le sait, les stéroïdes et la Grande Ligue font rarement bon ménage, même quand on est chauve.
Source : ESPN
