Pour LeBron James, le plus gros adversaire des Playoffs sera les Raptors : “Cette équipe a vraiment progressé”

Le 01 avr. 2018 à 11:42 par Bastien Fontanieu

LeBron James - pari
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Interviewé sur les Raptors après leur match perdu à Boston la nuit dernière, LeBron James a balayé d’un revers de la main les critiques qui tombent sur les Dinos en précisant aux sceptiques que DeMar DeRozan et ses potes restent l’adversaire numéro 1 des Cavs cette saison.

Boston, Golden State, Houston ou Oklahoma City, quelle équipe pourrait faire le plus peur au King à seulement quelques jours du début des Playoffs ? La réponse, si elle semble évidente chez certains, pourrait en surprendre plus d’un. En effet, alors qu’il ne jouait pas ce samedi soir et révisait les nombreux systèmes de Cleveland avant d’affronter Dallas ce dimanche, LeBron a été interrogé par Joe Lardon du site officiel des Cavs. Le sujet, forcément, concernait le match tant attendu entre Celtics et Raptors du côté de Boston. Le 1er de l’Est contre le 2nd. Et si BronBron a un paquet de choses à gérer en ce moment, il a surtout une priorité au-dessus de toutes les autres : observer sa compétition avant de la jouer en Playoffs, elle qui lui pose de sérieux problèmes depuis des années comme tout le monde le sait. C’est connu, le printemps représente souvent un gros test pour James, lui qui a tendance à devoir forcer son jeu et qui a dû se dépasser plus d’une fois pour écarter les grandes équipes historiques de l’Est. Les Pacers de Paul George et Roy Hibbert, les Hawks de Jeff Teague et Paul Millsap, les Celtics de Marcus Smart et Kelly Olynyk, tant d’armées robustes qui ont clairement poussé le King à devoir sortir son meilleur jeu, et qui vont laisser place à une force encore plus menaçante cette année. Les Raptors de DeMar DeRozan et Kyle Lowry, leaders à l’Est et prêts à renverser la hiérarchie. Peu importe la défaite des Canadiens à Boston ce samedi, LeBron préfère prévenir la concurrence : il faut faire très attention à ces Raptors.

“Cette équipe a vraiment progressé cette année. On le sent dans leur jeu, ce n’est plus du tout de l’isolation forcée, ils sont beaucoup plus confiants dans les moments importants et ils ont de quoi aller jusqu’au titre. Je crois surtout qu’il ne faut pas se fier à ce qui s’est passé sur la saison régulière. Ce n’est pas parce qu’on les a battu avec seulement 7 joueurs, sans entraîneur et avec une main dans le dos il y a 10 jours qu’il faut les prendre de haut. Même chose pour les séries de Playoffs précédentes. L’an dernier, on les a peut-être sweepés en buvant des bières mais on a vraiment eu du mal contre eux. C’est évident. Je reste sur ce que j’ai dit, ce sont nos adversaires numéro 1 cette saison.”

Une déclaration que Brad Stevens, heureux vainqueur de sa rencontre, ne pouvait que confirmer en sortie de match hier.

Cette équipe (les Raptors) est celle qui nous propose toujours le plus de problème avec son jeu léché, et ses stars qui répondent toujours présent dans les grands moments. Il nous a fallu un grand Terry Rozier et un sacré rookie pour les battre, ce n’est pas rien.”

On ne peut que suivre les propos de ces deux hommes, eux qui sont sur le terrain et voient en premiers les progrès de cette équipe de Toronto cette saison. Membre du Top 5 en efficacité offensive et défensive cette saison, la troupe dirigée par Dwane Casey a enchaîné les succès impressionnants depuis le mois d’octobre et a de quoi bomber le torse avant de démarrer ses Playoffs. Quatre victoires en quatre matchs face aux Hawks, deux victoires face aux Suns, une branlée monumentale infligée à Memphis et l’humiliation des Kings, autant de succès qui ont envoyé un message clair à la concurrence : cette année, c’est pour eux. Maintenant, on sait aussi ce qui est souvent envoyé à la face des Raptors. Manque de véritable star, marché qui attire peu, les critiques sont connues depuis longtemps. C’est notamment en cela que le management a pris des décisions drastiques cet été, en dépensant son budget de manière intelligente et ambitieuse : un contrat de 65 millions sur 3 ans pour conserver Serge Ibaka, un autre de 100 millions de dollars offert à Kyle Lowry, des prolongations qui semblent évidentes à première vue sur des joueurs encore jeunes, mais qui ont quand même demandé un vrai effort financier de la part des décisionnaires de Toronto. En continuant à développer ses jeunes et en abordant ces Playoffs plein de confiance, les Raptors peuvent donc se dire une chose en voyant les réactions de la concurrence, ils inspirent clairement le respect – voir la peur – chez eux.

Jusqu’où iront les Raptors cette saison ? Difficile à dire. En tout cas, pour LeBron James, prendre cette équipe de haut serait une très grosse erreur. Mis en difficulté par Toronto depuis des années, le King va-t-il pouvoir tenir tête à l’armada canadienne ? La réponse en finale de conférence, et en vous souhaitant un joyeux 1er avril.

Source : Télé Z


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