Tony Parker a envoyé du “vintage TiPi” pour contenir l’hémorragie de défaites des Spurs

Avec seulement deux victoires sur leurs dix dernières sorties, les Spurs n’en finissaient plus de descendre au classement de l’Ouest alors que le retour de Kawhi Leonard est attendu sans qu’une date concrète n’ait été assurée pour le moment et alors que la menace peut venir de tous les côtés étant donné que le Jazz (10ème) n’a que trois matchs de retard sur les Texans. Bref, la nécessité de gagner était bien là malgré un effectif incomplet et c’est Monsieur Tony Parker qui a répondu présent pour porter les siens. Du TiPi vintage, pour notre plus grand plaisir.

La situation était d’autant plus compliquée sur la rencontre de la nuit dernière que LaMarcus Aldridge était de retour mais clairement pas à 100% après s’être blessé à la cheville contre les Pelicans et avoir manqué le match de samedi contre les Lakers. L’intérieur a d’ailleurs été très discret avec 7 petits points à 2/8 au tir. Patty Mills a envoyé plus de briques que de ficelles. Du coup, les Spurs ont galéré face à des Grizzlies qui semblaient décidés à prendre une petite win au milieu de la kyrielle de défaites qu’ils enfilent avec une aisance déconcertante cette saison. Et si les hommes de Popovich ont réussi à se sortir d’extrême justesse de ce “piège” (victoire 100 à 98), c’est grâce à l’apport du banc, Tony Parker en tête. Davis Bertans y est allé de 17 points, 4 rebonds et 3 passes décisives. Danny Green a proposé 14 points, 3 rebonds et 2 interceptions. Du bon boulot de remplaçant ! Mais c’est bien notre Tony national qui a fait très mal en 26 minutes de temps de jeu. Le Frenchy avait du jus. Il a agressé avec régularité la défense des oursons ce qui lui a permis de placer bon nombre de lay-ups sans oublier quelques pull-ups à mi-distance qu’il affectionne particulièrement ou quelques caviars bien distribués à des copains ouverts. Au final, ce sont 23 points, 4 passes décisives et 1 interception qui viennent garnir la ligne de stats du numéro 9. Les Spurs avaient bien besoin de retrouver ce Tony en mode patron, en mode vétéran qui fait le boulot dans le money time notamment. Et vu la lutte qui s’annonce pour rester dans le top 8 de l’Ouest, on espère pour les Texans que le Français pourra répéter ce genre des prestations assez souvent.

C’est une victoire qui fait du bien du côté de San Antonio et qui nous permet de voir qu’avec un peu de jambe, son expérience et sa technique, Tony Parker reste un joueur létal sur un parquet. Un joueur qui va tout faire pour maintenir son équipe à flot.