Copain d’avant : Men of Steal, les cleptomanes sont de sortie

Chaque semaine, en collaboration avec Clutch-23, TrashTalk vous propose de jeter un coup d’œil dans l’album souvenir de la Ligue pour voir ce que ses acteurs pouvaient nous proposer il y a quelques années. Joueurs, arbitres, dirigeants, tous pourront être vus sous un nouveau jour en plongeant dans cette boite à archives. So kick off you shoes, sit down, have a beer and enjoy.

Accusés, levez-vous. Messieurs, vous vous êtes rendus coupables de nombreux vols, les victimes de vos larcins se sont manifestées, déprimées de tous les ballons qu’elles pensaient contrôler et qui ont finalement fini dans vos mains. Alvin Roberson, John Stockton, Mo Cheeks, Larry Bird, Michael Jordan ou encore Clyde Drexler, voici donc quelques lascars qui mériteraient de prendre perpétuité pour l’ensemble des vols commis dans les années quatre-vingts et qui sont mis – parmi d’autres – à l’honneur dans ce mini-documentaire. Des pickpockets de luxe dont le passe-temps favori était de chiper la gonfle à leurs adversaires, que ce soit en coupant une passe ou en allant la gratter directement dans les mains. Un art qui avait été bien mis en avant par Walt Frazier, mais qui a commencé à exceller dans cet exercice alors que les interceptions n’étaient pas encore comptabilisées dans statistiques et qui par conséquent ne figure dans en bonne place dans le classement All-Time des plus grands voleurs, dominé par John Stockton et ses 3265 steals ou encore Alvin Roberson et ses 2,71 larcins par rencontre en carrière.

Bien entendu, une interception sera toujours moins sexy qu’un dunk. Mais il ne faudrait pas oublier qu’elle peut justement mener à la contre-attaque spectaculaire derrière. Et changer ainsi le momentum d’un match. Demandez donc aux Pistons ce qu’ils pensent de celle de Larry Bird ou si Karl Malone ne fait pas encore des cauchemars de ce que Michael Jordan lui a fait vivre…