Meilleure Progression de l’Année 2017-18 : Victor Oladipo se détache en tête du classement
Le 04 févr. 2018 à 18:24 par Benoît Carlier
C’est reparti pour un tour. MVP, 6th Man of the year, COY, ROY, DPOY et donc MIP, chaque saison la NBA récompense ses héros et les honore d’ailleurs depuis juin 2017 lors d’une seule et même cérémonie après les Finales. Quatrième round d’une saison folle, et nous parcourons aujourd’hui la liste de ceux qui ont déjà posé leur blase dans la course au trophée de meilleure progression de l’année. Let’s go.
Et on n’oublie pas ceux qui, pour des raisons différentes (sophomore, blessure, résultats moroses, autre MIP en puissance dans la même équipe…), ne peuvent apparaître dans ce ranking mensuel. Big up à Jaylen Brown, D’Angelo Russell, T.J. Warren et Evan Fournier, ce sera peut-être pour la prochaine fois.
Statistiques arrêtées au 4 février 2018
Place | Joueur | Bilan du mois |
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10(-2) | Jeremy Lamb |
La chute continue pour l’agneau qui voit ses statistiques chuter un peu plus chaque mois. Replacé sur le banc depuis le retour de Nico Batum mi-novembre, il a perdu le mojo en attaque. Dwight Howard l’a même dépassé au classement des meilleurs scoreurs à Charlotte et il n’a plus dépassé la vingtaine depuis le mois de décembre. Belle surprise en début d’année, il doit serrer les dents pour s’accrocher à ce Top 10 qui resterait une belle récompense au milieu de la saison déprimante des Hornets. Stats 2016-17 : 9,7 points à 28,1% du parking, 4,3 rebonds, 1,2 passe et 0,4 steal en 18,4 minutes.
Stats 2017-18 : 13,6 points à 35,2% du parking, 4,5 rebonds, 2,2 passes et 0,7 steal en 25,2 minutes. |
9(Entrée) | Willie Cauley-Stein |
Annoncé comme l’un des favoris de ce trophée en début de saison, il fait sa première apparition dans ce classement. Le pivot profite à fond de la récente décision des dirigeants de mettre les vétérans au placard pour développer les plus jeunes. En 2018, il passe cinq minutes de plus sur le parquet en moyenne. Ça donne même quelques cartons comme contre les Clippers (23 points, 13 rebonds) ou le Jazz (26 points, 10 rebonds), le tout dans la défaite pour ne pas compromettre les plans de la franchise. Stats 2016-17 : 8,1 points à 53% au tir, 4,5 rebonds, 1,1 passe et 0,7 interception en 18,9 minutes.
Stats 2017-18 : 12,4 points à 50,1% au tir, 6,8 rebonds, 2,2 passes et 1,1 interception en 27,5 minutes. |
8(Entrée) | Spencer Dinwiddie |
Rondae Hollis-Jefferson aurait, lui aussi, très bien pu être choisi pour représenter les Nets dans ce MIP Rankings, mais il fallait tout de même parler de la saison exceptionnelle du back-up de Jeremy Lin qui a vite été propulsé titulaire avec l’enchaînement des blessures du côté de Brooklyn. Un rôle improbable pour le 38è choix de Draft en 2014 qui a tout de suite assumé ses responsabilités et ce nouveau costume. Les pointes au-dessus des 20 points sont fréquentes et les joueurs de TTFL savent que c’est l’une des valeurs sûres de cette équipe. D’autant plus remarquable que la concurrence était dense au sein du backcourt dans le borough new-yorkais. Stats 2016-17 : 7,3 points à 44,4% au tir dont 37,6% du parking, 2,8 rebonds et 3,1 passes en 22,6 minutes.
Stats 2017-18 : 13,5 points à 40% au tir dont 33,4% du parking, 3,3 rebonds et 6,5 passes en 28,5 minutes. |
7(-4) | Clint Capela |
Le Suisse se régale et abuse du pick-and-roll tous les soirs avec ses deux génies de coéquipiers du backcourt. Encore un tout petit peu fragile en défense face aux meilleurs pivots de la Ligue, il s’est en tout cas immiscé dans le Top 10 des joueurs à son poste. Régulier et complet – il est le joueur le plus adroit de NBA – il s’est même amélioré aux lancers-francs et ses statistiques pourraient être bien plus importantes s’il passait un peu plus de temps sur le parquet. Pour franchir un cap supplémentaire, on veut le voir réclamer encore plus de ballons au poste. Pour le reste, c’est du tout bon. Stats 2016-17 : 12,6 points à 64,3% au tir, 8,1 rebonds et 1,2 contres en 23,9 minutes.
Stats 2017-18 : 14,2 points à 65,6% au tir, 10,8 rebonds et 1,6 contres en 26,8 minutes. |
6(=) | Giannis Antetokounmpo |
Il sera bien aux côtés de LeBron James lors du All-Star Game à Los Angeles et c’est à peine s’il a pris une petite pause pour soigner son genou accidenté pendant une semaine. Du point de vue des statistiques, c’est toujours n’importe quoi et il a même tapé sa quatrième perf de la saison à 40 points et plus contre Brooklyn il y a une grosse semaine. Mais il faut laisser un peu la place aux autres et le MIP 2017 n’a qu’à se concentrer un peu sur le MVP. Stats 2016-17 : 22,9 points à 52,1% au tir, 8,8 rebonds et 5,4 passes en 35,6 minutes.
Stats 2017-18 : 28,3 points à 54,4% au tir, 10,4 rebonds et 4,7 passes en 37,2 minutes. |
5(+2) | Aaron Gordon |
C’est toujours un casse-tête de choisir parmi le roster d’Orlando qui a eu la plus grosse progression cette saison. Mais tant qu’il n’est pas envoyé loin de la Floride, le meilleur ami de Stuff reste le meilleur représentant du Magic dans cette catégorie. Si les protégés de Frank Vogel ne s’arrêtent plus de perdre, l’ailier-fort démontre une belle régularité depuis le début de la saison, lui qui n’a jamais rendu de copie en single digit cette année. Avec un peu de chance, tous ses efforts lui permettront de rejoindre une autre franchise avant la trade deadline. Stats 2016-17 : 12,7 points à 45,4% au tir dont 28,8% du parking, 5,1 rebonds, 1,9 passe, 0,8 steal et 0,5 contre en 28,7 minutes.
Stats 2017-18 : 18,4 points à 44,7% au tir dont 34,6% du parking, 8,3 rebonds, 2,2 passes, 0,9 steal et 0,7 contre en 34 minutes. |
4(+1) | Tyreke Evans
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Scotché sur le banc depuis que le management des Grizzlies a pris la décision de l’échanger avant la trade deadline, il a été le seul rayon de soleil dans la saison maussade de Memphis. En attendant de connaître sa prochaine destination, le ROY 2010 peut être serein : il est redevenu le même joueur que lors de sa saison rookie, avec des statistiques similaires. Il a juste huit ans de plus. Stats 2016-17 : 10,3 points à 40,5% au tir dont 35,6% du parking et 75% aux lancers, 3,4 rebonds, 3,1 passes et 0,9 steal et 0,2 contre en 19,7 minutes.
Stats 2017-18 : 19,5 points à 45,8% au tir dont 39,2% du parking et 79,9% aux lancers, 5 rebonds, 5 passes et 1 steal en 31,1 minutes. |
3(Entrée) | Lou Williams | Le prochain forfait à l’Ouest pourrait lui valoir une première invitation pour le All-Star Game. A 31 ans, Lou Will réalise tout simplement la plus belle saison de sa carrière et il est en grande partie responsable de la belle remontée des Clippers au classement. Dommage que Blake soit parti et qu’il ne soit le prochain sur la liste, car l’arrière avait trouvé le contexte idéal pour exprimer tout son talent. Avec toutes les blessures, Doc Rivers lui donnait carte blanche et cela donne un mois de janvier tout simplement irréel à 28,2 points de moyenne malgré la moitié des matchs commencés sur le banc. Il n’ira peut-être pas au match des étoiles, mais les Warriors se souviendront longtemps des 50 pions qu’ils ont pris sur la gueule à l’Oracle Arena de la part du lutin polygame.
Stats 2016-17 : 17,5 points à 42,9% au tir dont 36,5% du parking, 3 passes et 1 steal en 24,6 minutes.
Stats 2017-18 : 23,4 points à 44,1% au tir dont 38,3% du parking, 5,2 passes et 1,1 steal en 32,5 minutes. |
2(=) | Kristaps Porzingis |
La Licorne marque encore un petit peu le pas sur son principal concurrent dans la course au MIP cette année. Si les deux hommes se retrouveront bel et bien au All-Star Game, le nouveau franchise player des Knicks payent un peu le manque de soutien au sein de son équipe et l’écart qui est en train de se creuser avec le Top 8 de sa Conférence. La progression reste belle, notamment au niveau de son rôle au sein de l’équipe mais il va devoir faire encore plus pour permettre à Big Apple de retrouver les Playoffs. Stats 2016-17 : 18,1 points à 45% au tir dont 35,7% du parking et 78,6% aux lancers, 7,2 rebonds et 2 contres en 32,8 minutes.
Stats 2017-18 : 23 points à 43,6% au tir dont 39,4% du parking et 80,8% aux lancers, 6,7 rebonds et 2,3 contres en 32,1 minutes. |
1(=) | Victor Oladipo |
Première sélection au All-Star Game validée, Totor participera aussi au Slam Dunk Contest la veille. Il faut s’y habituer car Oladipo est devenu une personnalité incontournable au sein de la Ligue et Indy n’arrête plus de grimper au classement grâce à lui. Revenus à hauteur des Cavaliers en termes de victoires, les Pacers ont surpris du monde et font relativiser sur l’échange de Paul George jugé inégal dans un premier temps. Stats 2016-17 : 15,9 points à 44,2% au tir dont 36,1% du parking, 4,3 rebonds, 2,6 passes, 1,2 steal et 0,3 contre en 33,2 minutes.
Stats 2017-18 : 24 points à 48,7% au tir dont 39% du parking, 5,2 rebonds, 4,1 passes, 1,9 steal et 0,8 contre en 34,4 minutes. |
C’est tout pour ce quatrième checkpoint de la saison, rendez-vous dans un mois pour un nouveau point complet des meilleures progressions de l’année.