DeMarcus Cousins ne bougera pas avant la deadline : New Orleans prend le risque de tout perdre cet été

Le 10 janv. 2018 à 14:13 par Alban Toniutti

DeMarcus Cousins
Source image : NBA League Pass

C’est l’attraction de la trade deadline qui se profile à l’horizon. DeMarcus Cousins, en fin de contrat cet été, sera-t-il échangé ? Les Pelicans sont catégoriques, l’intérieur ne bougera pas cet hiver. A l’instar du Thunder avec Paul George, NOLA joue le tout pour le tout. Si l’équipe ne parvient pas à le re-signer cet été, le joueur sera perdu sans contrepartie.

Les Pelicans connaissaient les règles du jeu dès le départ. Quand ils ont réalisé le blockbuster trade de l’année en récupérant Omri Casspi et surtout DeMarcus Cousins contre Buddy Hield, Tyreke Evans et Langston Galloway ainsi qu’un tour de draft juste avant la trade deadline 2017, ils savaient que l’intérieur serait en fin de contrat un an et demi plus tard et qu’ils avaient peu de temps pour le convaincre de rester davantage. Ce qu’ils n’avaient peut-être pas prévu, c’est que l’équipe ne serait pas aussi performante que cela. Malgré la réunion des deux tours jumelles, Anthony Davis et Boogie, qui sont sûrement les deux meilleurs intérieurs de la Ligue individuellement, l’équipe n’a pas réussi à accrocher les Playoffs l’année dernière. Cette saison, la franchise est pour l’instant dans les temps de passage mais tout juste. Huitième à l’Ouest avec un bilan de 20-19, elle n’a pas le droit à l’erreur. Force est de constater que l’association des deux mastodontes, si elle leur permet de faire des stats, ne fait pas gagner autant de matchs qu’on aurait pu l’espérer dans le bureau de Dell Demps.

Alors quels arguments New Orleans pourra-t-elle arguer pour faire rester Cousins ? Premièrement, les stats. Avec quasiment 26 points, 12,5 rebonds et 5 assists de moyenne, le géant se régale en Louisiane. Mais des chiffres, il en a fait toute sa vie à Sacramento et ça ne remplace pas l’ambiance d’un match de Playoffs, ce qu’il ne connaît toujours pas à 27 ans. La qualification est donc impérative pour la franchise qui doit aussi montrer à DMC qu’avec le mono-sourcil et Jrue Holliday, elle peut espérer passer au moins un tour au printemps. Peut-être pas cette année s’ils sont huitièmes, mais dans le futur. Autre atout dans la manche des dirigeants de la Nouvelle Orléans, en le récupérant par l’intermédiaire d’un échange ils ont aussi acquis les bird rights de Boogie. Ainsi même si l’équipe est au-dessus du salary cap, elle pourra quand même lui offrir le contrat maximum qu’il mérite. Un aspect non-négligeable, surtout quand on sait que les franchises à disposer d’une belle marge financière seront peu nombreuses et moins compétitives que les Pels cet été. Cousins pourrait donc refuser de rejoindre les Lakers dans la galère même si ces derniers lui font une cour assidue. Financièrement, New Orleans est donc l’équipe la plus attractive pour DMC. Néanmoins, il faudra qu’elle accepte d’aligner les billets. En effet, l’équipe paye déjà un million de dollars de luxury tax cette année. Si elle re-signe Cousins au max, elle la dépassera de façon bien supérieure et sera de plus, récidiviste, entraînant une augmentation de l’impôt à payer.

Les Pelicans font tapis. En refusant l’idée de trader Cousins avant la deadline de février, ils croient en leur capacité à le garder cet été. Ce n’est pas impossible car le marché des agents-libres sera bouché. Mais l’équipe va devoir offrir de sacrées garanties sportives et ouvrir son porte-monnaie pour convaincre DMC de rester fêter Mardi Gras avec son pote Anthony Davis.

Source texte : ESPN


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