Sixième homme de l’Année 2017-18 : Harden peut confirmer, Marcus Smart fait le taf

Le 02 janv. 2018 à 09:51 par Bastien Fontanieu

Marcus Smart
Source image : YouTube

Après un checkpoint effectué ici le mois dernier, on enchaîne sur ce début d’année 2018 avec un gros coup d’oeil sur la course au titre de Sixième homme de l’Année. Sortez vos piles Duracell, préparez vos serviettes pour les titulaires, on se penche sur la crème des remplaçants !

Bien évidemment, les mentions honorables doivent être ajoutées pour ne pas oublier de saluer le formidable travail effectué par ces soldats sur ces quatre dernières semaines de compétition. Des joueurs comme CJ Miles, James Johnson, Jonathon Simmons, Frank Kaminsky, Andre Iguodala, Jamal Crawford, Jerami Grant ou Jordan Clarkson.

Stats arrêtées au 31 décembre.

PlaceJoueurBilan du mois

10°

Rudy Gay
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Peut-être la dernière fois qu’on voit Rudy dans ce classement. Pas pour lui manquer de respect, mais simplement parce que son impact est assez limité ces derniers temps, des soucis de santé sont venus s’ajouter à la liste, et le retour de Kawhi Leonard risque de régler pas mal de galères qui survenaient à l’aile. En espérant qu’il retrouve la forme et sa place, car pour le moment si la saison de Gay est correcte car dans les attentes de début de campagne, elle n’est pas exceptionnelle. Et derrière lui, y’a du monde qui toque pour avoir sa place dans le Top 10. Donc au boulot, sinon ce sera un au revoir.

Statistiques : 11,5 points et 5,2 rebonds en 23 minutes

Rodney Hood
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Difficile de récupérer le moindre shine cette saison à Utah, quand on évolue aux côtés de Donovan Mitchell. Et pourtant, le taf de Rodney en sortie de banc est vital pour le Jazz. Au point de se poser la question suivante : où en serait l’équipe de Rudy sans le sens du collectif accepté par l’ailier ? Promis à un spot de titulaire avec de la création à foison, Hood est aujourd’hui un remplaçant qui carbure mais doit accepter que les micros soient tournés vers un rookie. Trouvez-nous cinq autres joueurs capables d’accepter cela, allez-y on attendra gentiment en comptant jusqu’à trois milliards.

Statistiques : 17,5 points et 2,6 rebonds en 28 minutes

Will Barton
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Toujours open-bar, le mode offert à Willou chez les Nuggets. Jokic a beau avoir fait son retour, c’est la production de Barton en sortie de banc qui définit souvent les soirées de son équipe. Alors certes, c’est imprévisible et parfois n’importe quoi, mais cela peut aussi sauver des nuits pénibles dans le Colorado et cela s’est confirmé sur le mois de décembre. Denver qui est encore dans le Top 8 de l’Ouest sans avoir pu compter sur le Joker ou sur Millsap ? On peut applaudir beaucoup de monde, mais on commencera par le scoreur-dynamite des Nuggets en sortie de banc.

Statistiques : 14,9 points et 5,2 rebonds en 31 minutes

Kelly Oubre
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Il est sympa, Mike Scott, mais ne blasphémons pas trop vite ou trop tôt. Si le banc de Washington est meilleur cette saison, c’est en grande partie parce que Kelly Oubre fait le jump attendu à la hauteur de son talent. Parfait dans ses responsabilités, culotté à souhait et capable de défendre comme un grand, le roi du dab était à son top pour la victoire des Wizards à Boston le jour de Noël. Le bonus qui le démarque des autres ? Probablement le fait qu’il peut s’intégrer à n’importe quel lineup de Washington, et qu’il ferait mieux de terminer les matchs avec les grands. Quand il va falloir le payer, ça va transpirer dans les rues de D.C…

Statistiques : 11,8 points et 5,1 rebonds en 28 minutes

Malcolm Brogdon
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L’heure de féliciter Malcolm pour son adaptation, en tant que Prez des Bucks. On en parlait un peu plus haut avec Rodney Hood, c’est dans un registre similaire que Brogdon fait kiffer cette année, même si on ne parle pas d’un rookie ici. L’arrivée d’Eric Bledsoe aurait pu frustrer le ROY en titre, sauf qu’en bon professionnel qu’il est, Malcolm a accepté les choix de son management et a décidé de devenir une pure option en sortie de banc. Défense, création, énergie, il manque un vrai run des Bucks dans le classement pour que son dossier craque le Top 5.

Statistiques : 12,9 points et 3,4 rebonds en 30 minutes

Ish Smith
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Quelqu’un est au courant de la blessure de Reggie Jackson ? Non ? Personne ? Ok, c’est salaud car le meneur titulaire des Pistons faisait un boulot solide jusqu’ici. Mais on doit forcément commencer par ces questions lorsqu’on veut souligner l’énorme apport d’Ish Smith à Detroit cette année. Pour une simple et bonne raison, le fait que la franchise de Motown continue à empiler les victoires alors qu’elle manque d’un ou deux titulaires en ce moment sur les lignes arrières. Le meneur de poche est partout, notamment dans le clutch, et sa sérénité balle en main permet à Detroit de rester Top 4 à l’Est. Tellement Stan Van Gundy, ce joueur.

Statistiques : 9,4 points et 3,9 passes en 21 minutes

Eric Gordon
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L’affaire s’est réglée en l’espace d’un mois, et elle pourrait mener à un potentiel back to back de Rico d’ici quelques semaines. En tout début de campagne, on voyait les Rockets se démerder sans Chris Paul, et c’est en partie la production de Gordon qui aidait en ce sens. Sauf que le retour de CP3 a remis EG en sortie de banc, ses premières sorties offensives ont été moyennes, et le revoilà dans des hauteurs qui correspondent plus à sa saison passée. Mais alors qu’est-ce qui l’empêche d’être plus haut ? La hype, celle de l’an dernier et qui n’existe plus autant. Il faut s’y faire, Rico et D’Antoni ont été salués en 2017, CP3 et Harden méritent leur heure en 2018.

Statistiques : 19,4 points et 2 rebonds en 33 minutes

Lou Williams

Pour peu que les Clippers se remettent à gagner la plupart de leurs matchs, pour peu que les Playoffs soient à nouveau d’actualité, et pour peu que Doc Rivers continue à filer les clés de la baraque à Loulou, on pourrait bien voir le scoreur récupérer le trophée une nouvelle fois dans sa carrière. Récompensé à Toronto, Williams est aujourd’hui roi à Los Angeles, lui qui score davantage que n’importe quel autre joueur cette saison dans la cité des anges. Et après un bref passage par le cinq majeur, LouWill a retrouvé son banc adoré, merci Teodosic pour le retour bien placé. Capable de planter la quarantaine en remplaçant, le polygame est sur le podium les yeux fermés.

Statistiques : 21,4 points et 4,8 passes en 31 minutes

Marcus Smart

C’est exactement pour ce genre de moment dans la saison que Marcus Smart mérite sa place. L’affaire avec James Harden a peut-être fait un scandale, mais comment ne pas secouer sa tête et se marrer en voyant Mahkss faire… du Mahkss ? Provoquer deux passages en force de suite dans un match serré en antenne nationale ? Sérieux ? Boule d’énergie, capable du meilleur comme du pire, à la fois clutch et pas clutch, Smart est peut-être moins productif que l’an passé d’un point de vue statistique, mais il est au max de son max en terme d’impact. Ce qui est assez fabuleux à suivre au quotidien, tant on passe de la frustration à la jubilation avec lui.

Statistiques : 9,5 points et 4,9 passes en 31 minutes

Dwyane Wade

C’est loin d’être unanime à l’heure actuelle, notamment parce que les Cavs passent par un petit coup de moins bien et la concurrence se ramène à sa porte en courant. Cependant, Wade reste leader de cette drôle de course qui ne devait pas voir son nom y paraître, car Cleveland a les résultats globaux qui vont avec, Dwyane est plus performant que Smart et l’adaptation du futur Hall of Famer à ce poste de remplaçant sera certainement the story des Cavs quand la régulière sera terminée. Clutch qui plus est quand son équipe en a besoin, Flash est rassurant en sortie de banc. On peut compter sur lui les yeux fermés, la définition même du Sixième homme de l’année.

Statistiques : 11,2 points et 3,9 passes en 24 minutes

Prochain checkpoint lors de la première semaine de février, avec un leader du classement qui devra tenir sa cadence sans se blesser, et d’autres guerriers qui tenteront de dynamiter des bancs tous les soirs.


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