Les Spurs sont au complet : première fois de la saison que le groupe n’est pas blessé, quid de la suite ?
Le 27 déc. 2017 à 13:36 par Bastien Fontanieu
Les deux derniers matchs des Spurs n’ont peut-être pas été aussi importants que les autres, pourtant un aspect unique était observable. En abordant la nouvelle année civile, l’armée texane est enfin au complet.
Pas en forme, mais au complet. Chaque chose en son temps. Un succès face aux Kings durant lequel Kawhi Leonard était maintenu de côté pour simple question de repos, un repas de Noël bien mérité le 25 sans le moindre match à jouer, puis le moment tant attendu par les habitants de San Antonio depuis le début de saison. Non, pas une victoire face aux Nets, désolé Kenny Atkinson. Cela va plus loin que ça. Contre Brooklyn, Gregg Popovich a pu faire jouer l’intégralité de son roster optimal, ce qui représentait une première cette saison. Certes, on avait eu droit à quelques matchs proches du summum avec un ou deux gars mis au repos forcé, mais c’est bien ce mardi que les fans présents au AT&T Center ont pu voir 13 des 15 hommes rentrer sur le parquet (seuls Derrick White et Brandon Paul n’ont pas joué). Et dans la perspective d’une belle deuxième partie de campagne, après avoir bricolé plus qu’autre chose ces deux derniers mois, observer ce simple fait dans un match totalement random avait quelque chose de prometteur. D’excitant, et de prometteur.
Manu Ginobili était d’ailleurs le premier à le souligner. Non, tout le monde n’est pas au même niveau de forme, Tony préchauffant doucement pendant que Kawhi est encore à 50% de ses capacités. Cependant, posséder tout un groupe au complet et aborder le fameux Rodeo Road Trip est une note rassurante, car c’est généralement ce voyage long-format qui permet aux Spurs d’activer le mode focus avant les Playoffs. Généralement, le mois de mars est une tornade pour les adversaires de San Antonio, car les anciens se réveillent et l’odeur du mois de mai éveille les sens de certains. Mais le fait que cette année 2018 puisse justement démarrer avec ce squad sur jambes est un nouveau test qui poussera Popovich à devoir démarrer sa préparation PO dès maintenant. Rockets et Warriors ? Loin devant, mais pas à une distance irrattrapable pour les Texans. Et avec 9 des 11 prochains matchs en déplacement, les Spurs pourront tenter un run capital avant une fin de mois de janvier appréciable à la maison. C’est donc à eux de voir, mais les excuses deviendront de moins en moins “évidentes” pour ceux et celles qui voudront défendre les résultats de LaMarcus Aldridge et compagnie. Pendant deux longs mois, les blessures ont pu être envoyées à tour de bras, afin d’expliquer certaines rencontres perdues. Maintenant que l’armée noire et blanche est au complet ? C’est le jeu qui devra parler.
L’objectif de ce début de saison était de survivre à San Antonio, sans Tony Parker et sans Kawhi Leonard. Aujourd’hui, les pecs se gonflent chez les Spurs, et pour de bonnes raisons : Gregg Popovich possède un groupe sans blessures, à lui et à eux de rappeler pourquoi il ne faut jamais sous-estimer les éperons.