L’Avis du Psy – S05 Épisode 8 : priez avec nous, il faut à tout prix que Curry et Embiid soient là lundi soir
Le 23 déc. 2017 à 16:03 par Giovanni Marriette
Saison 5. Déjà… Comme le temps passe vite pour un Psy ayant à l’époque fait ses classes en découvrant des énergumènes comme Lance Stephenson ou J.R. Smith, un petit gars ayant eu l’idée d’ouvrir un cabinet un soir de juin 2013 après une action qu’il estima être un marcher non-sifflé de Ray Allen. Cinq ans et plus de 110 consultations plus tard, le Psy rouvre donc sa porte pour une nouvelle session de huit mois, lors de laquelle il recevra chaque vendredi les âmes les plus en peine de la Ligue. Blessés de longue date, cerveaux dysfonctionnels, motivations à retravailler, tout y passera cette saison et c’est avec un grand honneur que le Psy vous invite dès à présent dans le cabinet le plus… bizarre de la profession. Allez, let’s go.
Place | Patient | Le compte-rendu de la visite |
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10° | Dirk Nowitzki | Dirk fait partie de ces mecs qui n’ont même plus besoin de passer par la salle d’attente pour se pointer au cabinet. Les dizaines d’heures passées allongé sur le sofa du Psy confèrent au Wunderpatient un statut bien à part, et c’est donc pour un petit check rapide que les deux hommes se sont croisés en cette quasi-veille de Noël. Un simple rendez-vous histoire de jauger un peu le moral du meilleur européen à n’avoir jamais foulé les parquets de NBA, histoire de s’assurer que le mec va bien malgré la présence à ses côtés de personnages comme Maxi Kleber ou Kyle Collinsworth. Dur dur lorsque l’on possède un passif de MVP et de champion NBA que de devoir se retrouver à jouer les lieutenants de luxe de mecs qu’on ne connaissait même pas la veille, mais Dirk n’en a cure et kiffe toujours autant sa vie de basketteur professionnel. Parfait, c’est tout ce qu’on voulait entendre. |
9° | Lonzo Ball | On prend les mêmes et on recommence, pas sûr d’ailleurs que ça ne bouge cette saison. La raison de cette énième visite est double. Premièrement, parler une nouvelle fois de Papa, que l’on pensait voir un peu moins souvent depuis la signature des deux bros en Lituanie… mais qui a une fois de plus ramené sa fraise cette semaine en dévoilant son projet de contre-NCAA. Le mec ne ferme jamais sa gueule c’est incroyable, mais la bonne nouvelle demeure que Lonzo arrive de plus en plus à se détacher de tout ce barouf. Le deuxième point évoqué par le Psy ? Cette discussion avec LeBron James, lors de laquelle le monde entier s’est fait mille et unes histoires. Alleluia, le Psy est maintenant au courant de la teneur de la conversation. Encouragements pour la suite de sa carrière ? Évocation de la free agency 2018 ? Rien de tout ça, leBron aurait tout simplement demandé à Lonz’ pourquoi il s’était coupé les veuchs alors que certains galèrent tant à les faire pousser. Comme quoi parfois, rien ne sert de partir dans de folles thèses… |
8° | Kobe Bryant | Il fallait à tout prix que Kobe passe par le cabinet. Les émotions ressenties en début de semaine étaient trop vives pour être tues et c’est une nouvelle fois dans le costume du fragile que le Psy a reçu l’immense champion, tout simplement pour lui témoigner pour la millième fois son amour démesuré, mais également pour lui demander la recette. La recette de la perfection, celle qui a accompagné une grande partie de sa carrière, celle qui a accompagné le soir de son départ, et désormais celle qui a accompagné cette nuit divine lors de laquelle ses deux pyjamas préférés sont montés tout en haut du salon. Le costume sans un pli, le discours sans un pli, le sourire Colgate so L.A., le parterre de stars présent… Tout était une nouvelle fois parfait, jusqu’à pousser le vice en faisant postériser Kevin Durant par Larry Nance Jr.. Alors une fois de plus merci Kobe, et merci de commercialiser des seaux d’ici 2021, lorsque c’est Springfield qui t’ouvrira ses portes en même temps qu’à… Tim Duncan et Kevin Garnett. Allez, Kleenex. |
7° | Zach Randolph | Visite express ce matin du gros Zibo, déposé à la clinique en 33 tonnes. Là aussi deux raisons à cette convocation, à commencer par le suivi anti-drogue imposé par Adam Silver et ses mulets. Ethylotest négatif malgré des yeux bien rouges, ça c’est fait. L’occasion d’enchaîner rapidement sur le fond du problème, à savoir que Zach est aujourd’hui le meilleur joueur de son équipe, plutôt problématique quand on a 44 ans et qu’on pèse 180 kilos. Et ça Zibo en a marre, lui qui avait signé à Sacto pour un projet ambitieux et pour inculquer la culture de la gagne à des gamins pétris de talent. Sauf qu’aujourd’hui c’est à jouer au basket que le patient Randolph doit apprendre à ses jeunes teammates, tout en gérant au quotidien les branlées reçues par sa franchise. Un rôle de Pascal le Grand Frère dont il se serait selon ses dires bien passé, une saison qu’il va donc falloir vivre avec un suivi plus poussé de la part du Psy. Seule éclaircie dans la grisaille, Zibo se rend compte aujourd’hui que les Kings réussissent à gagner plus de matchs que son ancienne franchise, de quoi se dire que ça pourrait toujours être pire… |
6° | Marc Gasol | La transition est parfaite, bienvenue au royaume de Paddington, Winnie et de tous les autres ours inoffensifs du Tennessee. Un gros coup de moins bien actuellement pour Marc Gasol, habitué à gagner depuis tant d’années et qui doit composer cette saison avec une fessée espagnole à l’Euro et l’apprentissage de la conduite de tank à Memphis. Beaucoup d’un coup pour un homme qui ne se sent bien que lorsqu’il peut lâcher des notes de air-guitar et quand les Playoffs sont dans sa mire. Sauf que cette année les Playoffs seront ceux de Ligue 2 et qu’il est évidemment difficile de se sentir bien dans sa peau lorsque l’on forme un Big Three avec Tyreke Evans et JaMychal Green. Un retour sur Terre brutal qu’il faudra donc surveiller de près, histoire d’éviter que Marco ne se transforme en DeMarcus du fait d’un trop plein d’émotions brutal. Surveillance rapprochée, reprend donc un peu de miel pour te calmer. |
5° | Scott Brooks | On savait que Scott Brooks n’était pas de la trempe des Popovich, D’Antoni ou autres Steve Kerr, mais plus les jours passent et plus l’on se dit que Tyronn Lue, Doc Rivers et Alvin Gentry sont de bons tacticiens. C’est ainsi pour lui tailler les oreilles en pointe que le Psy a convoqué Scottie au cabinet, afin de comprendre comment il était possible de posséder un bilan aussi pété avec une équipe aussi talentueuse. Attention tout de même au retour de flamme car on se rappelle de l’hiver majestueux des Wizards la saison passée, mais il est clair que ce ne sont aujourd’hui que 20% des capacités de la franchise qui sont exploitées. Le backcourt censé être le meilleur de la Ligue est finalement le meilleur mais au rayon des vannes, Otto Porter progresse peu ou pas, Kelly Oubre progresse plus capillairement qu’avec un ballon de basket dans les mains, bref… il manque un boss capable de rameuter tout ce petit monde pour le mettre au boulot. Allez, une petite série de défaites et ça dégage ou alors on se sort les doigts du uc et on se met au taf ? |
4° | Michael Beasley
| Le Psy a du nez… donc le Psy l’avait reçu afin de le préparer à la dinguerie qui s’annonçait. O surprise, Michael Beasley a comme prévu actionné le mode légende cette semaine, prenant les rênes de sa franchise pour enfin valider tout le bien que l’on pense de lui ici. Simple passage donc aujourd’hui, pour féliciter le patient Mike de cette explosion d’hormones et de basket depuis sa dernière visite, lui qui a pu profiter des chants “MVP MVP” tombés du Madison lors de son dernier match. Mais le problème est bien là puisque c’est afin de l’aider à préparer son discours de MVP que Michael a sollicité le Psy, magnifique preuve de plus que le monsieur vit sur une planète dont il est le seul habitant. Mais pas de panique, on connaît la bête, et plutôt que de le freiner dans cet élan de positive attitude, le Psy a préféré déplacer le sujet sur des objectifs un peu plus atteignables, à savoir continuer à porter son équipe en attendant le retour de Tim Hardaway Jr., en espérant que Jeff Hornacek ne le renverra pas trop souvent sur le banc quand |
3° | Tristan Thompson | Ce devrait être une bonne nouvelle, l’arrivée sur Terre d’un petit être représentant ce qui ce fait de plus trognon. Sauf que la nouvelle a sonné comme une fracture tibia-péroné pour le patient Thompson. Car Tristan va être papa et va donc voir sa carrière exploser dans quelques semaines, encore un peu plus que depuis qu’il a croisé le regard de braises de Khloé. On connaît malheureusement les destins de ceux qui ont un jour kardashié et le double T n’y échappera pas, puisqu’il est de notoriété publique que tout homme se rapprochant un peu trop de cette famille abandonne en même temps tout rêve de gloire d’un point de vue sportif. Les blessures, l’anonymat ou même bien pire, nombreuses sont les expériences connues étayant ce constat et le Psy n’a finalement pu que se résoudre à préparer son patient à la décrépitude qui s’annonce dans sa vie. TT doit maintenant se préparer tranquillement à être tradé, puis coupé lorsqu’il coûtera moins cher, avant que Khloé ne le quitte car il sera au chômage et qu’il fera 140 kilos. Allez, RIP hein. |
2° | Nicolas Batum | Nouvelle visite de notre Nico national, et ce n’est forcément pas bon signe? Reposé tout l’été pour… se blesser trop rapidement, celui qui a vécu le début de saison des siens sur le banc est depuis revenu aux affaires. Sauf qu’on ne l’a pas plus vu que lorsqu’il ne jouait pas, Nico s’effaçant peu à peu au profit de joueurs pourtant pas plus talentueux que lui. Facilitateur dans le jeu d’accord, mais facilitateur de vannes également, lorsque l’on voit que Nico est capable de ne prendre qu’un seul tir en quasiment trente minutes sur le parquet. Comme si son principal défaut était devenu un vrai frein, lors d’une saison qui, pour couronner le tout, sent très fort le miel frelaté chez les Frelons. Plus invisible que Casper lui-même, les performances de Nico deviennent inquiétantes et c’est donc dans l’optique d’un réveil obligatoire que le Psy a reçu son compatriote ce matin. On lâchera rien, mais maintenant faut que tu fasses toi aussi quelques efforts. |
1° | Stephen Curry et Joel Embiid | C’est pour une prière commune que le Psy a tenu à convoquer Jojo et Stéphane en fin de matinée. Le Christmas Day approche, la raclette est au frigo et TrashTalk se chauffe pour un Marathon qui s’annonce inoubliable… mais ce Marathon de Noël ne pourra se faire sans nos deux patients stars. Impossible d’imaginer le Cavs-Warriors sans le double-MVP, impossible d’imaginer le Madison privé de Joel en ouverture de la soirée. Interdiction formelle de se fatiguer d’ici-là, appel en visio-conférence à Brett Brown et Steve Kerr pour les prier de coucher les noms des deux stars sur la feuille de match, hors de question de se bouffer du Richaun Holmes et du Shaun Livingston la moitié de la nuit. Le message fût clair, il est hors de question que la communauté fasse l’effort de se coller treize heures de direct si les mecs ne jouent pas le jeu. Alors on croise les doigts bien forts, on touche tout le bois qu’on trouve et on prie pour avoir cinq matchs avec des rosters au complet… |
Allez, c’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.