Chris Paul n’a toujours pas perdu avec les Rockets : 14 matchs, 14 victoires, nouveau record all-time
Le 17 déc. 2017 à 06:49 par Bastien Fontanieu
Les Bucks ont tenté de freiner la machine infernale dont le QG est situé à Houston, mais encore une fois il n’y avait pas grand chose à faire : les Rockets sont passés à 13 victoires de suite, et Chris Paul est un peu plus rentré dans l’histoire.
Quatorze.
Quatorze matchs sous son nouveau maillot, et pas la moindre défaite à l’horizon. Cette incroyable série a permis au meneur de devenir le premier joueur depuis l’installation de l’horloge des 24 secondes (1970) à remporter ses 14 premiers matchs dans sa nouvelle équipe en tant que titulaire. Et on ne parle pas de n’importe quel titulaire, pas un simple 3 and D qui resterait dans l’ombre et empilerait les victoires. Non, on parle de Chris Paul, un génie du basket qui semble avoir trouvé le fit parfait dans ce coin du Texas. Après un mois d’absence suite à son tout premier match remporté à Golden State, CP3 avait dû reprendre son rythme et laisser le jeu venir à lui sans perturber le rythme infernal de victoires imposé par Harden et sa barbe sur le début de saison. Doux challenge, transformé en véritable balade de santé pour le vétéran, qui n’a tout simplement pas encore perdu le moindre match dans sa nouvelle équipe. Sa dernière défaite officielle ? Elle remonte au 1er mai dernier, lors du Game 7 remporté par le Jazz chez les Clippers. Disons qu’à l’époque, Wade et LeBron rêvaient de rejouer ensemble, Melo contemplait son avenir chez les Knicks, Frank Ntilikina se demandait qui allait le drafter et Kevin Durant n’avait pas encore de bague. Voilà en quoi ce nouveau record dépasse l’entendement, et permet à CP3 de jouir quotidiennement de son choix réalisé en juin dernier. Quatorze matchs, pas le moindre revers, et qui sait combien de temps cette série va durer ?
Est-ce qui fou que cela, d’affirmer que Paul ne va plus perdre un match jusqu’en 2018 ? Quand on voit le niveau de sérénité des Rockets, leur capacité à s’ajuster et la confiance qui coule dans les veines des hommes de Mike D’Antoni, pas tant que ça. Lakers, Jazz, Clippers, Thunder, Wizards, Celtics et Thunder seront sur leur voie, mais pour le moment on n’a pas vraiment vu de moment de panique ou de doute chez cette équipe en feu. Cette nuit, par exemple, les Bucks étaient combatifs et tentaient de rester dans la partie jusqu’au bout, histoire de tenter un exploit au finish. Mais quand il a fallu boucler l’affaire et demander à Milwaukee de repartir avec la défaite, c’est justement Chris Paul qui a enfilé sa cape de clutch player. Du tir à mi-distance à en pleurer, des choix plus intelligents les uns que les autres, et le tout en se marrant puisqu’il lâchait un gros “I got you” à James Harden, en clouant définitivement les hommes de Jason Kidd sur un jumper plein de sang froid dans la dernière minute. En effet, CP3 a les arrières de son barbu préféré, et la cohésion au sein de leur groupe fait peur à voir. Pas plus tard que vendredi soir, les Spurs se faisaient rouler dessus par le voisin texan, forçant Gregg Popovich à parler d’équipe “monstre” en décrivant la franchise de Houston. Il y a en effet quelque chose de monstrueux, de fantastique dans ce qui se passe actuellement chez les Rockets. Et l’arrivée de Chris Paul ainsi que son intégration ne font que décupler la taille du monstre. Impossible de savoir qui lui imposera de se mettre à genoux, l’exploit sera de la même taille que ce dernier.
Chris Paul n’a pas perdu de match officiel avec les Rockets. Chris Paul n’a pas perdu de match officiel depuis le printemps dernier. Chris Paul a probablement pris la meilleure décision de sa carrière en annonçant vouloir aller à Houston. On vérifiera tout ça par la suite, mais jusqu’ici c’est… monstrueux, comme dirait Pop.