Rudy Gobert, un aimant à agent-libres ? Apparemment, Gobzilla donnerait envie à du monde de le rejoindre

Le 29 nov. 2017 à 06:04 par Bastien Fontanieu

Source : NBA League Pass

Lorsqu’on est dans un petit marché, en NBA, il faut savoir faire preuve de patience et de créativité pour recruter de gros agents-libres. Et si à Utah, le départ de Gordon Hayward a fait mal, la présence de Rudy Gobert assure un futur radieux.

C’est Zach Lowe, le journaliste de chez ESPN, qui a dernièrement écrit un gros steak sur la situation du Jazz. Compliqué, comme virage, quand tu as atteint le Top 5 de l’Ouest l’an dernier, quand tu as même passé un tour de Playoffs, mais que tu as perdu ton meilleur scoreur sur le marché des free agents. Utah, et donc Salt Lake City, n’ont pas été assez sexy pour Hayward. Un nouveau challenge l’attend à Boston, il qu’il pourra enfin tacler lorsqu’il sera à nouveau sur ses deux jambes, mais pendant ce temps-là on tourne la page chez les Mormons et un nouveau bouquin doit être écrit. Un avec pas n’importe qui en première de couverture, notre Rudy national. Avec le départ de Gordie, c’est bien Gobert qui est devenu la tête, les bras et les épaules du Jazz, avec un pouvoir certain sur les autres. En effet, comme le soulignent les membres de la franchise, la présence de Gobzilla commence à avoir un impact certain sur sa région comme le reste de la NBA, et pas que sur le terrain. Lorsqu’il est question de free agency, Salt Lake City n’a jamais vraiment été le genre de destination à laquelle les gens ont immédiatement pensé, mais avec la tour de contrôle de Saint-Quentin au centre, cela pourrait changer. En tout cas, des premiers effets sont aperçus, de quoi donner de l’espoir à Dennis Lindsey et l’ensemble du management du Jazz.

Le Jazz fanfaronne déjà devant la puissance de recrutement que possède Gobert, une jeune star qui n’a pas besoin du ballon pour contribuer, et nettoie les erreurs des autres en défense. Joe Johnson, par exemple, a cité Rudy comme une raison expliquant son choix de venir à Utah il y a deux ans, des sources au sein de l’équipe ont confirmé cette réalité.

“Les messages que nous recevons ont drastiquement changé depuis deux ans,” soulignait Lindsey. “La plupart des joueurs réalisent que Rudy est un joueur du Top 15 autour de qui toute une défense peut être construite.”

Il est clair que la raison première pour penser à déménager ailleurs, c’est de venir en aide à une star capable de soulever une franchise et la placer chez les grands. Actuellement, à l’Ouest, Gobert est peut-être un poil esseulé dans son entreprise, mais les pièces sont en place pour que l’avenir soit propre. Un bon management, un jeune coach intelligent, et lui pour réaliser le sale boulot efficacement tout en continuant à progresser, pourquoi ne pas regarder le Jazz de plus près ? Voilà le genre d’équation qui pourrait prendre du poids et du volume dans les années à venir, sachant que Rudy devra évidemment empiler les victoires pour faire le dernier push. Car rien n’est plus convainquant qu’un leader capable d’élever le niveau de jeu des siens et de passer plus de temps à célébrer qu’à faire la gueule. Et comme Lindsey le remarque, depuis deux ans c’est bien Gobert qui assure la hype du Jazz, avec sa personnalité engagé, son style de jeu intimidant et sa compréhension du jeu. Manque juste un ou deux agents libres souhaitant signer dans le coin, et on pourrait revoir la même équipe infernale que celle de l’année dernière. C’est, en tout cas, l’objectif de tout le management en place.

Rudy Gobert peut-il attirer des gros poissons vers chez lui ? Ce sera compliqué sur le papier, mais l’intérieur a plus d’une idée en tête. S’il parvient à bien progresser et assure une campagne de recrutement agressive, qui sait. Le principal est déjà là, Gobzilla fait tourner des têtes.

Source : ESPN


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